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Le Monde de Djayesse

Le Monde de Djayesse

Un peu de tout : du cinéma (beaucoup), de l'actu (un peu) et toute cette sorte de choses [A bit of everythying: cinema (a lot), news (a little) and all this kind of things]

Publié le par Djayesse
Publié dans : #Cinéma, #Comédie, #Todd Phillips
Very bad Trip (The Hangover - Todd Phillips, 2009)

« Hangover » (le titre original) signifie gueule de bois. Et le moins qu’on puisse dire, c’est que les quatre personnages principaux du film de Todd Philips en tiennent une bonne.

Mais reprenons.

Doug (Justin Bartha) se marie. Ses copains Phil (Bradley Cooper) et Stu (Ed Helms) l’invitent à passer une nuit à Las Vegas (« Sin City ») pour enterrer sa vie de garçon. Ils invitent aussi Alan (Zach Galifianakis), le futur beau-frère de Doug à participer aux réjouissances.

Le mot d’ordre est clair : ce qu’il se passe à Vegas reste à Vegas. Et surtout, on oublie tout quand on rentre.

Sauf que quand ils se réveillent de leur nuit de folie, ils ne se souviennent déjà plus de rien. Et comme si cela ne suffisait pas, Doug a disparu…

 

Encore une fois, je ne comprends pas le raisonnement de la personne qui a été chargée de trouver un titre français à ce film. Certes, nous n’avons pas ici de mièvrerie ni de titre incongru (1). Mais je ne vois pas l’intérêt d’échanger un titre anglais par un autre dans la même langue (2).

Certains d’entre vous – qui ont vu le film – pourront me rétorquer que ce très mauvais trip (la traduction) est à double sens : trip signifie aussi trajet, voyage.

Il n’empêche que. Nos amis québécois ont eu la main plus heureuse avec leur Lendemain de veille, même s’il néglige le côté mauvais réveil du titre original. Mais qu’importe.

 

Nous sommes ici dans une comédie totalement débridée où le sexe et la grossièreté sont de mise, dans la lignée d’un cinéma américain sans tabou dont The 40 year old Virgin (2005) ou Ted (2012) sont de bons exemples.

Alors ne vous attendez pas à des choses spécialement très relevées, ni à beaucoup de finesse : nous sommes ici pour rire et tout est bon pour y arriver : faire rire n’est pas chose aisée, faut-il le rappeler.

Toujours est-il qu’ici, le contrat est rempli, on s’amuse beaucoup des déboires des trois amis à la recherche de leur quatrième complice et surtout de cette nuit blanche et pas seulement parce qu’ils n’ont pas dormi beaucoup.

 

Dès le début du film, Todd Philips – avec l’aide de Jon Lucas et Scott Moore au scénario – procède à une rupture dans la narration : le film s’ouvre sur Phil qui annonce à la future mariée qu’ils ont perdu son fiancé. Mais c’est pour mieux nous plonger dans cette nuit peu banale, et qui donne raison à notre traducteur (voir plus haut) : ce voyage à Vegas était probablement une mauvaise idée.

Nous allons alors assister à une quête comme nous en voyons parfois au cinéma : le passé du (des) personnage(s). Mais alors que d’habitude, le ton est des plus sérieux et amène un certain suspense, ici rien de tout ça : plus nous découvrons avec les protagonistes, ce qu’il s’est réellement passé, et plus l’accumulation amène le comique : plus c’est gros et plus ça passe, comme on dit.


Il faut dire que le réveil est un grand moment du film : c’est un appartement absolument dévasté qui est offert à nos yeux, avec un fatras incroyable d’objets plus ou moins incongrus et surtout une poule vivante (3). L’éveil de Stu avec une caméra qui suit exactement sa tête (fixée à l’acteur) nous donne une bonne impression du réveil (hautement) pénible qu’il est en train de vivre. Ajoutez à cela un tigre dans la salle de bain et vous avez une idée précise de l’aspect déjanté du film et de l’aspect extrême des situations qui vont suivre.

 

Et au final, comme nous sommes dans une comédie, Doug arrive à son mariage et tout est bien qui finit bien. Et bien sûr, tout ce qui s’est passé à Vegas est resté à Vegas.

Et dans l’appareil photo !

 

  1. Voir à ce sujet Le grand Bill
  2. On a eu plus récemment le cas avec Seven Sisters dont le titre original est What happened to Monday?
  3. Mais que fait-elle là ?

 

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