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Le Monde de Djayesse

Le Monde de Djayesse

Un peu de tout : du cinéma (beaucoup), de l'actu (un peu) et toute cette sorte de choses [A bit of everythying: cinema (a lot), news (a little) and all this kind of things]

Publié le par Djayesse
Publié dans : #Cinéma, #Peter Jackson, #Heroic Fantasy
Le Hobbit : Un Voyage inattendu (The Hobbit: An unexpected Journey - Peter Jackson, 2012)

Bilbo (Martin Freeman) est un Hobbit paisible dans son trou de la Comté, passant ses journées à manger, faire son jardin, lire et fumer. Un jour, le magicien Gandalf le Gris (Ian McKellen) vient le voir, lui proposant l’aventure de sa vie : reprendre le trésor du royaume d’Erébor, gardé jalousement par le dragon Smaug.

Pour cela, il sera accompagné par des Nains dont le chef Thorin (Richard Armitage) est l’héritier de ce royaume.

 

A peu près dix ans après Le Seigneur des Anneaux, Peter Jackson s’attaque à nouveau à l’univers de Tolkien dont le roman The Hobbit (1937) se situe soixante ans avant.

On y retrouve Bilbo donc, plus jeune et fort peu aventureux, ainsi que certains des personnages de la trilogie : Gandalf donc, Elrond (Hugo Weaving), Galadriel (Cate Blanchett)…

Cette aventure est aussi la base de ce qui sera cette grande épopée qui paraîtra en 1954-55.
C’est bien sûr cet angle qui est privilégié dans le film, amenant des résonnances pour le spectateur averti : découverte de l’Anneau et de son pouvoir ; évocation du combat contre Sauron qui amena la perte de ce même anneau…

Et c’est aussi comme Frodo (Elijah Wood) que Bilbo découvre ce pouvoir, l’Anneau se glissant accidentellement (?) à son doigt.

Bref, nous sommes en territoire connu.

 

Tout comme Le Seigneur, Jackson a scindé son histoire en trois parties, tournées dans la foulée afin d’éviter certains écueils physiques (Christopher Lee mourut un an après la sortie du dernier opus, sa dernière apparition sur grand écran), mais surtout pour maintenir tout le monde dans la même dynamique : laisser passer du temps entre chaque épisode demande une remise en condition couteuse en temps.

Bien sûr, plus que dans la Trilogie de 2001-2003, le scénario prend des libertés avec le roman original, mais comme on le dit toujours, nous sommes au cinéma. Tout comme le Tintin de Spielberg (où Jackson était partie prenante du projet), ce Hobbit retransmet bien l’univers d’héroïque-fantaisie dans lequel baigne le roman.

De plus, Jackson a tourné certaines séquences dans les mêmes lieux que Le Seigneur, nous proposant des images de toute beauté, soutenant magnifiquement son intrigue, lui donnant un cadre des plus réalistes, indispensable à l’adhésion du spectateur.

Et d’une manière générale, les décors – en postproduction très souvent – sont superbes, servant parfaitement cette nouvelle épopée.

 

L’utilisation des personnages présents dans la trilogie (cinématographique) initiale renforce l’importance de cette nouvelle aventure. Certains critiques comparèrent alors cette nouvelle trilogie avec celle de Starwars. D’une certaine façon, le parallèle est évident, mais une grande différence s’impose tout de même : Peter Jackson n’est pas George Lucas. Jackson est beaucoup pus à l’aise dans cet univers et surtout derrière la caméra que ne l’est Lucas, ce dernier évoluant beaucoup plus aisément dans les domaines de la production.

 

Je terminerai en disant que Jackson a donné une teinte un peu plus comique au film, surtout par la présence de certains nains – Bombur (Stephen Hunter), Ori (Adam Brown) – sans pour autant négliger les événements tragiques, ou les scènes de combats spectaculaires.

 

Un régal.

 

 

PS : On notera aussi la présence de Dominic « Dr. Strange » Cumberbatch, dans le rôle (immatériel) du Nécromancien : Cumberbatch était alors associé avec bonheur au même Martin Freeman pour la série Sherlock Holmes, qui se prolongera jusqu’en 2017.

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