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Le Monde de Djayesse

Le Monde de Djayesse

Un peu de tout : du cinéma (beaucoup), de l'actu (un peu) et toute cette sorte de choses [A bit of everythying: cinema (a lot), news (a little) and all this kind of things]

Publié le par Djayesse
Publié dans : #Cinéma, #Muet, #Laurel & Hardy, #Jess Robins
Le Veinard (The lucky Dog - Jess Robins, 1921)

Il vient d'être chassé par sa logeuse : son loyer commençait à atteindre des sommes comparables au budget de la Défense.

Le voilà à la rue : au sens propre comme au sens figuré.

C'est là qu'il fait la rencontre de sa vie : un chien, bâtard magnifique.

Il rencontre aussi une jeune femme (Florence Gilbert), malheureusement accompagnée.

Qu'à cela ne tienne, il engage tout de même la conversation.

Et c'est formidable : elle adore les chiens !

Et comme dans Une Vie de chien, ce dernier est le déclencheur du bonheur du héros.

 

Il - le héros - c'est Stan Laurel, la vedette du film. Oliver Hardy n'est qu'un faire-valoir occasionnel. Il ne s'agit pas de leur première véritable collaboration, comme on l'imagine habituellement, chacun étant complémentaire de l'autre. Il s'agit avant tout d'un film de Laurel dans lequel Hardy a un petit rôle, tout comme Jack Lloyd qui joue l'amoureux de la jeune femme. Mais cela n'empêche pas deux confrontations entre ces deux géants, pour notre plus grande joie.

Leurs apparences sont très différentes. L'unité de costume viendra :

- Laurel est un jeune dandy à la démarche un tantinet alcoolique (ce qui est possible, vu son attirance vers la dive bouteille),  porte un canotier sur une chevelure bien partagée par une raie légèrement à gauche. Ce n'est pas un personnage geignard comme on le découvrira avec Hardy, mais s'il montre un peu de courage, il a facilement peur. Il est entreprenant avec les demoiselles, même si elles sont accompagnées. C'est un personnage tout à fait normal, une espèce de grand échalas aux manières pas toujours bien correctes.

- Hardy n'est donc qu'un personnage secondaire. Vêtu de sombre, il a déjà la moustache et une lâcheté à fleur de peau (voir la scène du pistolet). Il est en outre affublé de sourcils très épais, ce qui accentue son côté méchant (méfiez-vous des gens aux gros sourcils !). Son utilisation subalterne ne lui permet pas de s'exprimer autant que Laurel, mais leurs rencontres laissent présager des possibilités alléchantes.

Leur première rencontre se passe en pleine rue : Hardy est un malfrat qui détrousse les passants. Et ça se conclut chez la jeune femme, avec la belle scène du pistolet chargé qui ne veut pas tirer.

Pour le reste, ce n'est pas une histoire bien rigoureuse, mais que nous importe : il fallait faire rire (même avec une histoire  un peu bancale).

Et de ce côté-là, c'est réussi.

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