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Le Monde de Djayesse

Le Monde de Djayesse

Un peu de tout : du cinéma (beaucoup), de l'actu (un peu) et toute cette sorte de choses [A bit of everythying: cinema (a lot), news (a little) and all this kind of things]

Publié le par Djayesse
Publié dans : #Cinéma, #ZAZ
Y a-t-il un Flic pour sauver la Reine ? (The naked Gun - ZAZ, 1988)

 

Six ans après Police Squad, le trio ZAZ adapte les aventures du policier Frank Drebin (Leslie Nielsen), l’un des pires éléments de
la Force de Los Angeles.

C’est l’effervescence à L.A. car
la Reine (Jeannette Charles, assez ressemblante) vient en visite officielle. Et bien entendu, c’est Frank Drebin et ses collègues qui doivent assurer sa sécurité.

Dans le même temps, l’inspecteur Nordberg (O.J. Simpson) à mis à jour un trafic de drogue dirigé par celui qui a organisé la venue de la Reine : l’infâme Vincent Ludwig (Ricardo Montalban).

Ajoutez à cela que la secrétaire de Ludwig, la belle Jane (Priscilla Presley, ex-femme de qui vous savez) tombe amoureuse de Frank et vous aurez une comédie complètement déjantée où, comme à leur habitude, les trois compères (Jim Abrahms, David & Jerry Zucker) enchaînent les gags à un rythme effréné, et vous aurez une dernière collaboration en apothéose, dont le feu d’artifice (involontaire) tiré grâce aux bons soins de Drebin, est un très bon exemple.


Oui, l’humour du trio ZAZ est parfois douteux. Mais on retrouve tout de même la même verve qu’on a pu apprécier dans Airplane ou Top Secret. IL y a d’ailleurs une montée en puissance du rythme des gags : de plus en plus fort pour certains, de pire en pire pour d’autres.

Je fais partie de la première catégorie et trente ans après, les facéties du lieutenant Drebin me font toujours rire.

 

On retrouve bien entendu les bases de la série de 1982 : Ed, le supérieur de Drebin est toujours là, mais c’est George Kennedy (qui regrettait de n’avoir pas pu jouer dans Airplane) qui prend la place d’Alan North parce que la production voulait une star reconnue ; Al (Tiny Ron – 2,13m), le policier immense dont on ne voit jamais la tête, Nordberg, donc ; et des gags à la pelle…

 

Comme dans Top Secret, il faut parfois se concentrer sur ce qu’il se passe dans l’arrière plan – tout en suivant ce qui se dit au premier plan – parce qu’il se passe toujours de drôles de choses, voire des choses drôles.

Le mot d’ordre est simple : de l’humour, encore de l’humour, toujours de l’humour.

Chaque scène étant prétexte à rire, il est difficile de rester indifférent à l’histoire qui se déroule sous nos yeux. En plus des gags visuels et autres jeux de mots (littéraux), le film est bourré de références à d’autres films : L’Inspecteur Harry, Un Espion de trop…

 

Bref, un festival qui se poursuit jusqu’au générique de fin où certains participants ne sont référencés que par la phrase qu’ils prononcent.

Alors oui, on aime ou on déteste ce festival d’absurdités qui ont aussi inspiré les Nuls (avec bien sûr les Monty Python). Mais il faut reconnaître que les ZAZ ont réussi à faire de Leslie Nielsen, un acteur de seconde zone (dont le premier grand rôle – mais seulement second – fut dans Planète interdite, 1956), un vieux « jeune premier » (il a 68 ans quand le film sort) tout à fait crédible par sa prestation très visuelle et très dynamique.

 

Je peux comprendre très facilement que l’on éprouve une certaine lassitude à un moment, mais en tout cas, moi, j’aime !

 

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