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Le Monde de Djayesse

Le Monde de Djayesse

Un peu de tout : du cinéma (beaucoup), de l'actu (un peu) et toute cette sorte de choses [A bit of everythying: cinema (a lot), news (a little) and all this kind of things]

Publié le par Djayesse
Publié dans : #Cinéma, #Rob Reiner
The Princess Bride (Rob Reiner, 1987)

Une belle jeune femme : Bouton d'or (Robin Wright).

Un valet de ferme : Westley (Cary Elwes).

Un prince sans scrupule : Humperdinck (Chris Sarandon).
Et aussi : un trio maléfique Vizzini (Wallace Shawn), Inigo Montoya (Mandy Patinkin) et Fezzik (André « le Géant Ferré » Roussimov) ; un comte avec six doigts à la main droite ; un charlatan vendeur de miracles ; des rongeurs de taille inhabituelle, des anguilles hurlantes... Et le terrible pirate Roberts !

Et puis aussi, un grand-père (Peter Falk) et son petit-fils (Fred Savage)...

 

Avec tous ces ingrédients, Rob Reiner, cinéaste protéiforme, nous raconte la magnifique histoire d'amour de la princesse Bouton d'Or et de son valet Westley. Amour contrarié, sinon, où serait l'histoire ?
Mais Princess Bride*, c'est le retour du merveilleux au cinéma. On a longtemps cru que Disney en possédait l'exclusivité. C'était sans compter sur le talent de Rob Reiner. Il réussit à nous séduire avec cette histoire.

Et en plus, il y a du sport : « duels, bagarres, torture, vengeance, géants, monstres, poursuites, évasions, Grand Amour et miracles ». Tout un programme !

Et un programme respecté : ce ne sont que péripéties spectaculaires - un duel à l'épée d'anthologie, la traversée du Marais de Feu - et personnages truculents - Fezzik, Miracle Max (Billy Crystal) - ou maléfiques - Humperdinck et Vizzini. Et au milieu de tout ce monde, la belle princesse Bouton d'Or qui attend son grand amour, tué (Hein ? Mais c'est horrible !) par le terrible pirate Roberts.

Mais ce n'est qu'une histoire, racontée par le grand-père à son petit-fils. Une histoire pas si innocente que ça. Une histoire d'amour, universelle. Et même l'enfant s'y fait...
Alors le spectateur savoure cette histoire peu probable - « inconcevable » diront certains - mais tellement belle !

Il y a du Douglas Fairbanks dans Westley, ou plutôt le terrible pirate Roberts, masqué et tout de noir vêtu (un compromis entre Le Pirate noir et Le Signe de Zorro), qui maîtrise l'escrime, la lutte et les jeux d'esprit. Et en plus, il est jeune est beau, alors...

En plus des personnages principaux, Reiner nous présente une belle galerie de seconds rôles : entre le serviteur albinos à la voix mystérieuse (le regretté Mel Smith), Valerie, épouse à tête de sorcière du formidable Miracle Max, et l'inénarrable évêque (Peter Cook), peut-être un lointain cousin du Ponce Pilate de La Vie de Brian, qui sait...

Et puis ce sont aussi des répliques ciselées (comme toujours dans ces cas-là) : l'annonce d'Inigo qu'on ne peut oublier et que répéter en pensant à lui ; les incessants inconcevables de Vizzini, les vers de mirliton de Fezzik et les mensonges fabuleux de Humperdinck. Décidément, quel sale prince. Et je vous le demande : c'est quoi, comme nom, « Humperdinck** » ? Pas un nom de prince qui gagne en tout cas !

Un dernier mot sur la musique qui rythme les faits et gestes des protagonistes et qui est signée par Mark Knopfler (sauf la chanson de fin qui est de Willy DeVille - encore un disparu...).

 

 

*Trente ans, déjà !

**Oui, je sais, c'est le nom d'un compositeur allemand (1854-1921) et de son homonyme chanteur de variétés anglais (né en 1936). [Ceci afin d'éviter les commentaires à ce sujet !]

 

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