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Le Monde de Djayesse

Le Monde de Djayesse

Un peu de tout : du cinéma (beaucoup), de l'actu (un peu) et toute cette sorte de choses [A bit of everythying: cinema (a lot), news (a little) and all this kind of things]

Publié le par Djayesse
Publié dans : #Cinéma, #Espionnage, #Lewis Gilbert, #James Bond
L'Espion qui m'aimait (The Spy who loved me - Lewis Gilbert, 1977)

Evidemment, le film ne pouvait pas être présenté un autre jour : le 7 juillet 977, soit 7-7-77 !

Cette abondance de 7 semble avoir porté chance à Lewis Gilbert et surtout Roger Moore, car on retrouve – enfin – dans cet épisode ce qui faisait le charme de la série et qui avait été carrément oublié dans l’épisode précédent, L’Homme au pistolet d’or.

 

Nous retrouvons donc Bond en proie à un psychopathe qui veut détruire le monde pour mieux le reconstruire (1) : Karl Stromberg (Curd Jürgens).

Encore une fois, ce méchant absolu est un homme raffiné qui aime la grande musique, les fonds marins et le Dom Pérignon 1952.

A l’instar du film qui rappelle en partie le tout premier épisode de James Bond (Dr. No), Stromberg possède une particularité proche du premier ennemi cinématographique de Bond.

En effet, le Dr No possédait des mains artificielles qui ne lui permettaient pas d’avoir de contact direct avec ses adversaires (et ses alliés, cela va de soi). Ici, Stromberg a des mains tout à fait valides mais on est prévenu qu’il ne sert jamais les mains de ses rencontres, comme s’en apercevra Bond qui avancera la sienne pour la retirer de suite (2).

Il est étonnant tout de même de constater que Stromberg n’appartient pas au SPECTRE (3) : ses cibles sont l’Est et l’Ouest sans distinction : son rêve de puissance allant au-delà du clivage qui avait cours avant 1991.

 

On assiste alors à une alliance inattendue entre les Soviétiques – représentés par Gogol (Walter Gotell) – et les Britanniques – représentés par Sir Frederick Grey, le ministre de la Défense (Geoffrey Keen) – contre l’infâme Stromberg et ses comparses.

Parmi eux, on découvre un personnage fort sympathique – Jaws – interprété par Richard Kiel qui gagnera une notoriété inattendue grâce à cet homme peu humain voire surhumain au sourire funeste.

L’alliance anglo-soviétique associera à James Bond ((Roger Moore, donc) la major Anya Amasova (Barbara Bach), aussi redoutable que belle. Et elle est très belle.

L’alliance fonctionne comme prévu (je ne vous apprends rien), mais une complication se pointe quand Anya se rend compte que son ami (et amant) a été tué en mission par notre cher 007…

 

Cette situation triangulaire particulière amène une question en rapport avec le titre « l’Espion qui m’aimait ». Si Anya semble exclue de la proposition française, la version originale la remet en selle : « spy » signifie aussi bien « espion » que « espionne ».

Alors qui est cet(te) espion(ne) ? Et qui est la personne aimée ?

Je vous laisse sur ces deux questions…

 

 

PS : Bond ne batifole toujours pas avec Miss Moneypenny (Lois Maxwell), et nous avons le plaisir d’apprendre deux éléments d’identité. M (Bernard Lee) a pour prénom Miles, et Q (Desmond Llewelyn) est appelé Commander Boothroyd par Anya.

 

PPS : deux références à David Lean se sont glissées dans le film, les avez-vous reconnues ?

  1. Il n’a pas du bien comprendre le concept « déconstruire pour reconstruire »…
  2. Il fallait bien qu’il essaie…
  3. Il semble que dans cette nouvelle série, le SPECTRE n’ait plus sa place.
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