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Le Monde de Djayesse

Le Monde de Djayesse

Un peu de tout : du cinéma (beaucoup), de l'actu (un peu) et toute cette sorte de choses [A bit of everythying: cinema (a lot), news (a little) and all this kind of things]

Publié le par Djayesse
Publié dans : #Cinéma, #John Guillermin, #Catastrophe
La Tour infernale (The towering Inferno - John Guillermin, 1974)

Une tour gigantesque (près de 140 étages) en plein cœur de San Francisco.

Un bâtiment aussi indestructible que l’était le Titanic avant son départ.

Et puis on rogne sur les budgets, et le feu prend.

 

Nous sommes en pleine vague de films catastrophe aux Etats-Unis : Airport, (1970) L’aventure du Poséidon (1972), etc.

C’est au tour de John Guillermin de nous offrir un film a (très) grand spectacle avec une distribution somptueuse, certainement la plus fournie des films de ce genre : Faye Dunaway, William Holden, Fred Astaire, Jennifer Jones, Robert Vaughn… Sans oublier les deux plus grandes stars du moment (au moins pour leurs salaires, sinon pour leur immense talent) Paul Newman et Steve McQueen !

Les deux acteurs les plus cools de Hollywood* nous assurent d’ailleurs un numéro à leur mesure. Non seulement ils gèrent magnifiquement la crise, mais en plus, ils ne s’énervent jamais.

Quand je vous dis qu’ils sont cools.

 

Et ça marche ! On suit avec délectation le déroulement de la soirée tragique, où tout se passe bien jusqu’au court-circuit inévitable (sinon, pas de film !), mettant en évidence les vices cachés du chantier de Doug Roberts (Paul Newman) dus aux malversations du gendre (Richard Chamberlain) du directeur du projet (William Holden).

 

On est bluffé par ce qui nous est proposé : la tour (550 mètres) qui prend feu est très réaliste, même si on sait que c’est une maquette. On tremble avec Roberts quand celui-ci récupère les enfants piégés dans leur appartement.

On accuse le coup en silence avec le colonel O’Hallorhan (Steve McQueen) quand il voit ses hommes tomber les uns après les autres. On s’insurge enfin en voyant la bêtise des nantis du salon panoramique qui veulent à tout prix sauver leur propre peau : l’urgence de la situation justifie (à leur avis) de marcher sur les autres pour s’en sortir.

Et puis on reste suspendu quand l’architecte et le pompier mettent en place la solution de la dernière chance, les secondes s’égrenant une à une avant l’apothéose finale (qui a aussi son lot de bêtise, immanquablement.

 

Quarante cinq ans après (ou presque), le film n’a rien perdu de ce qui faisait sa force lors de sa sortie, même si le format télévisuel régulièrement proposé (un peu moins maintenant, que voulez-vous, c’est un « vieux » film !) a tendance à diminuer le suspense intrinsèque à ce genre de film. Pour ma part, ayant vu le film sur grand écran et sur petit, c’est bien entendu la version grand format qui emporte ma préférence.

 

 

* Sans parler de leurs yeux bleus magnifiques…

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