Après une palanquée de super-héros humains, Marvel s’occupe maintenant de héros un cran au-dessus : les dieux.
Celui qui nous intéresse ici est issu tout droit de la mythologie scandinave : Thor (Chris Hemsworth), fils d’Odin (Anthony Hopkins) et de Frigga (Rene Russo), et bien sûr frère de Loki (Tom Hiddleston).
Nous voici donc dans l’univers d’Asgard, un des 9 royaumes (1).
Et comme dans tous les autres royaumes, nous assistons à des jeux de pouvoirs, de trahisons et toute cette sorte de choses…
Toujours est-il que Thor est banni d’Asgard et est envoyé sur terre ainsi que Mjalnir, son marteau (2).
C’est Kenneth Branagh qui signe l’ouverture de la série Thor (deux autres épisodes, sans compter les Avengers), ce qui peut sembler curieux vu ses films précédents. Mais au final, le résultat est là, on a eu ce qu’on attendait : un nouveau super-héros divin avec des péripéties plus spectaculaires les unes que les autres. Bref, nous sommes bien chez Marvel.
Et au cas où vous l’auriez oublié, on a même droit à Stan Lee dans une apparition amusante, comme c’est souvent le cas (3).
Pour le reste, rien de bien nouveau, si ce n’est les personnages. Thor est l’archétype du héros scandinave, pour ne pas dire aryen. Mais heureusement, on n’entre pas dans un débat idéologique, ce n’est pas sa place. Et Chris Hemsworth possède le recul nécessaire pour ne pas se laisser emporter par ce héros si parfait : de toute façon, s’il était parfait, il n’y aurait pas de film, et surtout, on s’ennuierait.
Hemsworth a montré depuis qu’il savait être autre chose qu’un beau et grand guerrier blond : son rôle de secrétaire dans le dernier Ghostbusters est absolument savoureux.
Comme nous chez Marvel, le SHIELD se rappelle à notre souvenir. En effet, cet organisme intervient peu de temps après l’apparition de Thor sur terre, confisquant tout le matériel de Jane Foster (Natalie Portman), une scientifique qui se trouvait au mauvais endroit et au mauvais moment : celui de l’atterrissage du guerrier. C’est Coulson qui mène la danse et dirige les études scientifiques, mais on y retrouve Nick Fury (Samuel L. Jackson) et un petit nouveau apparaît : l’Agent Jasper Sitwell (Maximiliano Hernández), qui reviendra dans Captain America : the Winter Soldier.
Sans oublier le savant Erik Selvig (Stellan Skarsgård), qu’on retrouvera dans d’autres films.
Et puis il y a le méchant. Ils sont deux, don l’un plus fort que l’autre.
Le premier est le géant des glaces Laufey (Colm Feore), du royaume de Jötunheim (un des 9), qu’Odin avait vaincu une première fois et qui revient une fois le vieux dieu endormi, alors qu’il est remplacé par son deuxième fils Loki.
Et c’est là qu’intervient le deuxième (et plus dangereux) méchant : Loki.
Il est magicien et très fort dans son domaine, pétri d’une haine envers Thor due à une jalousie exacerbée envers ce même frère. Bref, un méchant bien identifié et dangereux à souhait, comme on les aime, et qui ferait la fortune d’une psychanalyste.
Je terminerai en vous disant que le film renferme la dose habituelle d’humour et que l’arrivée des copains de Thor (dont Ray « Titus Poulo » Stevenson en Volstagg) n’est pas sans rappeler Superman 2 des deux Richard : Donner et Lester.
Et bien sûr, une suite est annoncée en toute fin, avant la scène post-générique habituelle.
- La Terre en est un autre, ce qui justifie son arrivée.
- La fin d’Iron Man 2 nous annonçait le film : on y voyait un cratère au Nouveau-Mexique, et surtout le marteau.
- Vous chercherez.