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Le Monde de Djayesse

Le Monde de Djayesse

Un peu de tout : du cinéma (beaucoup), de l'actu (un peu) et toute cette sorte de choses [A bit of everythying: cinema (a lot), news (a little) and all this kind of things]

Publié le par Djayesse
Publié dans : #Cinéma, #Comédie, #John Lasseter, #Pixar, #Tom Hanks
Toy Story 2 (John Lasseter, 1999)

Ils reviennent : Woody (voix de Tom Hanks), Buzz Lightyear (voix de Tim Allen), Rex (voix de Wallace Shawn), etc. Mais cette fois c’est Buzz qui va aller sauver Woody : un collectionneur peu scrupuleux (voix de Wayne Knight) l’a volé pour le vendre au musée du jouet au Japon, avec l’ensemble des personnages de la collection (1) : Jessie (voix de Joan Cusack), le Prospecteur (voix de Kelsey Grammer) et le cheval Bull’s Eye.

Une expédition est montée par Buzz à laquelle participent Mr Potato Head (voix de Don Rickles), Hamm (voix de John Ratzenberger), Rex et Slinky Dog (voix de Jim Varney).

 

On prend (presque) les mêmes, et on recommence. John  Lasseter est toujours le réalisateur, les scénaristes sont quasiment identiques au premier opus et Randy Newman signe encore la musique. Pourquoi changer une équipe qui gagne ?

Troisième long-métrage des studios Pixar, il participe grandement à la révolution numérique amorcée quatre ans plus tôt par les studios Disney. Mais l’animation « classique » n’est pas encore abandonnée, puisqu’il faudra attendre 2003 pour voir le dernier film Disney utilise la technique traditionnelle (2).

On retrouve le même principe que dans le premier film : les jouets ne s’animent qu’une foi les humains absents ou dans l’impossibilité de les voir évoluer.


Et encore une fois, ça fonctionne. Certes, il n’y a pas le plaisir de la découverte mais on suit avec beaucoup d’intérêt cette intrigue réjouissante et surtout les différentes pérégrinations plus ou moins farfelues du « commando » envoyé à la rescousse du shérif : Rex est toujours aussi stupide ; Mr Potato Head utilise ses différents éléments qui le constituent quand ils ne se détachent pas ; Slinky Dog joue de son ressort et bien sûr Buzz est le chef énergique de cette expédition.

Et à nouveau on retrouve le Buzz du premier opus : l’équipe de secours se retrouve dans le magasin de jouets d’Al et un Buzz tout neuf (et mis à jour) veille sur un immense rayon de ses propres répliques. Sa rencontre avec notre Buzz a de savoureux qu’on retrouve les mêmes attitudes qu’avait le nôtre lors de sa rencontre avec Woody.

De même on retrouve le même débat sur le rôle d’un jouet : alors que nos héros sont convaincus qu’ils existent pour être aimés d’Andy (voix de Paul Nivet après celle de John Morris), Jessie et le Prospecteur voient dans leur exposition au musée du jouet une sorte de consécration ainsi qu’une possibilité de sortir de leur prison (emballage, coffre).

 

A nouveau, John Lasseter truffe son film de références, la plus évidente – et qui se prolonge pendant tout le film) étant bien sûr Starwars, surtout quand Buzz rencontre son ennemi juré, l’empereur Zurg (voix d’Andrew Stanton). On y trouve aussi un clin d’œil à A bug’s Life ou encore à Jurassic Park (avec Rex, cela va de soi).

De plus, avec l’apparition de Jessie, c’est – enfin – un autre personnage féminin qui intervient durablement (on la retrouve dans les deux autres suites) ; jusque là, seuls trois éléments féminins intervenaient : la mère (voix d’Isabelle Ganz qui a succédé à Laurie Metcalf) et la sœur (Hannah Unkrich) d’Andy qui ont un rôle très anecdotique ici, et Bo Peep (voix d’Annie Potts) la bergère fiancée à Woody. Jessie en plus de durer est une femme battante, une cowgirl serait-on tenté de dire qui ne s’en laisse pas compter par ce shérif qui vient d’arriver dans son monde et veut lui refuser de réaliser ses ambitions.

 

Au final, on retrouve avec beaucoup de plaisir ce microcosme ludique et on s’amuse des constantes qu’on retrouve ici, et si le niveau du film n’est peut-être pas aussi haut que le premier, il n’en demeure pas moins une très belle réalisation : les suites souffrent souvent d’une baisse de régime, mais peu de sagas ont connu une baisse aussi légère que celle-ci…

 

  1. On apprend que Woody fut un personnage de série à la télévision, une marionnette à fil qui vivait de grandes aventures avec ses trois acolytes.
  2. Bien sûr, ceci est une autre histoire.
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