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Le Monde de Djayesse

Le Monde de Djayesse

Un peu de tout : du cinéma (beaucoup), de l'actu (un peu) et toute cette sorte de choses [A bit of everythying: cinema (a lot), news (a little) and all this kind of things]

Publié le par Djayesse
Publié dans : #Cinéma, #Science-Fiction, #Marvel, #Ruben Fleischer
Venom (Ruben Fleischer, 2018)

Plaisant.

La dernière fois (et aussi la première d’ailleurs) qu’on avait vu Venom au cinéma, c’était dans le troisième opus de la trilogie Spider-Man de Sam Raimi. Venom (Topher Grace) était un être maléfique qui s’ajoutait aux ennemis (légions) de l’Araignée.

Ici, Venom n’est pas un véritable personnage maléfique, même si sa tendance le pousse à dévorer la tête de ses ennemis.

Mais reprenons.

 

Eddie Brock (Tom Hardy) est un super-reporter (1) qui se retrouve viré de la chaîne qui l’employait après une interviouve du docteur Carlton Drake (Riz Ahmed), génie de la génétique et visionnaire et milliardaire, qui a l’intention de coloniser l’espace. (2)

Une de ses fusées de prospection revient avec des échantillons de vie extraterrestres qu’il va exploiter pour ses projets expansionnistes.

Mais Eddie Brock est remis en selle par une collaboratrice du « génie » et s’introduit dans le complexe de recherche. (Mal)heureusement pour lui, il en ressort porteur d’une des entités extraterrestres, Venom.

La cohabitation est alors fort compliquée…

 

Oubliez donc tout ce que vous aviez vu chez Sam Raimi – dont le Venom était proche du personnage initial de chez Marvel – et acceptez Venom comme une nouvelle entité un brin déviante mais dont le rôle reste tout de même du bon côté, le côté obscur étant occupé par Drake/Riot (3), dans la lignée des autres super-méchants de la franchise.

On retrouve tout de même le côté peu scrupuleux de Brock ici puisque sa déchéance est avant tout due à une trahison envers sa petite amie, la belle Annie Weying (Michelle Williams).

Et le choix de Tom Hardy (qui est aussi producteur) se trouve judicieux au vu de la prestation de l’acteur, très à l’aise dans ce personnage un tantinet nonchalant, et surtout qui ne possède aucun aspect véritablement exceptionnel comme on peut le voir chez les différents Avengers déjà décrits ici.

 

Au final, nous avons un nouvel épisode Marvel avec son lot d’action, d’humour et de merveilleux, qui n’apporte certes pas grand-chose à l’univers déjà exposé depuis quelques décennies mais on passe tout de même un bon moment avec ce super-héros pas si super que ça.

Certes, l’aspect « méchant mais quand même gentil » de Venom peut lasser (4), et la poursuite en voiture, pour spectaculaire qu’elle soit, est un peu longuette et amène un sentiment de déjà vu.

Il n’empêche, on s’amuse bien et c’est bien là l’essentiel. On peut même se dire qu’on pourrait en rester là après cette aventure. Mais vous connaissez Marvel, et on ne va certainement pas passer à côté d’une trilogie comme chez les autres…

Et la séquence post-générique ne nous détrompe pas : Brock s’en va visiter la prison de San Quentin (CA), et en particulier un détenu qu’on est appelé à revoir, Cletus «  Carnage » Kasady (Woody Harrelson).

 

PS : Stan Lee était encore en vie quand le film a été tourné, alors évidemment, il intervient…

 

  1. Chez Marvel, il n’y a que des super-quelque chose.
  2. Toute ressemblance avec Elon Musk ne peut être que fortuite…
  3. Riot est l’autre entité E.T. qui va s’emparer du corps du milliardaire.
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