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Le Monde de Djayesse

Le Monde de Djayesse

Un peu de tout : du cinéma (beaucoup), de l'actu (un peu) et toute cette sorte de choses [A bit of everythying: cinema (a lot), news (a little) and all this kind of things]

Publié le par Djayesse
Publié dans : #Cinéma, #Anticipation, #Drame, #Tommy Wirkola
Seven Sisters (What happened to Monday? - Tommy Wirkola, 2017)

2043.

La Terre est saturée de monde.

En Europe, un programme de limitation des naissances est mis en place : l’enfant unique.

Malheureusement, cette limitation s’accompagne – fortuitement ? – d’une hausse des naissances multiples.

Pas de problème : les enfants sont prix en charge et endormis et mis de côte en vue d’une future diminution de la population.

Terrence Settman (Willem Dafoe) vient de perdre sa fille en couche : elle avait mis au monde sept filles (Noomi Rapace), comme le nombre de jours d’une semaine : ce seront alors leurs prénoms.

Pendant 30 ans, elles vont vivre dans la clandestinité, jusqu’au jour où Monday ne revient pas à la maison.

Qu’est-il arrivé à Monday ? (1)

 

Nous sommes – encore une fois (2) – dans une intrigue dystopique mêlant l’anticipation et la science fiction. Le monde qui nous est proposé est à nouveau une société orwellienne où chacun est contrôlé par un bracelet électronique, permettant d’avoir accès aux informations personnelles ainsi qu’à  la position des personnes.

Un petit plus tout de même : les bracelets sont en phase avec la paume de la main, permettant une autre interaction avec tout objet technologique.

Encore une fois, donc, un  monde où la liberté est franchement limitée.

 

Bien entendu, cette histoire d’enfant unique rappelle les funestes années où le gouvernement chinois avait mis en place cette politique, amenant une élimination systématique des bébés filles au profit des garçons. Une expérience effroyable.

Ici, rien de tout cela – en apparence. Mais à partir du moment où Monday disparaît, la compagnie CAB (Child Allocation Bureau) n’aura des cesse de traquer les sœurs surnuméraires.

 

Si le scénario est un tantinet convenu, on ne peut rester insensible à la prouesse technique de multiplication des Noomi Rapace. Nous sommes bien loin de Mary Pickford dans Le petit Lord Fauntleroy (encore que...)Multiplicity  ou n’importe quel autre film mettant en scène des doubles. Et si la plupart d’entre eux évitent d’une certaine manière de mettre en contact direct la personne démultipliée (3), ici, Tommy Wirkola filme les sœurs entre elles, se touchant voire s’étreignant avec une grande facilité : décidément, c’est fou ce qu’on peut faire avec le numérique !

 

On peut aussi reprocher au film son côté un tantinet racoleur quand Saturday décide de tirer les vers du nez d’Adrian Knowles (Marwan Kenzari), petit ami – secret – de Monday. On a alors droit à une scène « hot » qui n’apporte absolument rien au film, si ce n’est nous montrer la poitrine de Noomi Rapace.

Pour le reste je rejoindrai certains critiques qui déclaraient que les sept sœurs manquaient d’épaisseurs. Mais n’est-ce pas un peu normal puisque le personnage de Karen Settman (4) est constitué des différentes personnalités des sept sœurs : chacune étant un septième d’un tout, il est normal qu’elles soient un peu diaphanes…

 

 

PS : Encore une fois un titre français étonnant : pourquoi avoir usé d’un autre anglicisme pour intituler ce film ? Une traduction littérale n’aurait-elle pas été suffisante ?

  1. Titre original.
  2. Une grande tendance des années 2010s.
  3. Ce n’est pas le cas pour le film d’Albert E. Green (en 1921 !) pour ces interactions entre deux Mary Pickford : magnifique !
  4. « Sept » Man ?
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