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Le Monde de Djayesse

Le Monde de Djayesse

Un peu de tout : du cinéma (beaucoup), de l'actu (un peu) et toute cette sorte de choses [A bit of everythying: cinema (a lot), news (a little) and all this kind of things]

Publié le par Djayesse
Publié dans : #Cinéma, #Western, #Christopher Cain
Young Guns (Christopher Cain, 1988)

Ils sont six.

Ils sont jeunes.

Ils sont (presque tous) beaux.

Et ils savent manier le revolver.

Mais ces drôles de pistolets ont un autre point commun : John Tunstall (Terence Stamp).

John Tunstall (1953-1878) les a sortis de leur situation – misérable – et leur a proposé à tous de travailler sur son exploitation. En plus, il les a éduqués et leur propose donc une chose qu’ils pensaient ne jamais avoir : un avenir.

Malheureusement, Tunstall est seul face au « cartel » dirigé par Lawrence G. Murphy (Jack Palance) : ce dernier fait abattre Tunstall, déclenchant alors la guerre de Lincoln qui verra le cartel tenter d’éliminer cette bandes de jeunes pistoleros qui ne rêvent que de venger leur bienfaiteur.

 

Comme toujours, c’est alors qu’on croit le western agonisant qu’il revient en force (1). D’autant plus que Christopher Cain reprend l’un des personnages les plus mythiques du genre : William H. Bonney, plus connu sous le pseudonyme de Billy the Kid (Emilio Estevez). Mais Cain – nous sommes au cinéma, ne l’oubliez pas – reprend, avec l’aide de John Fusco (au scénario), cette histoire déjà bien adaptée au cinéma, les personnages – dont l’inévitable Pat Garrett (Patrick Wayne, le fils de) – et les lieux de cette histoire véridique, la modifiant juste assez pour en faire une nouvelle légende de l’Ouest.

Et encore une fois, le spectateur se range (presque toujours) du côté de Billy, malgré certaines fêlures apparentes qui se développent. Parce que, qu’on le veuille ou non, Billy the Kid est un psychopathe notoire, et pour lui, tuer est une activité comme une autre, surtout qu’elle a une base sinon légale, tout du moins légitime. A ses côtés, Cain nous montre une bande de jeunes garçons perdus, et encore plus avec l’assassinat de leur mentor.

 

Et ces jeunes gens ne sont pas tous du calibre du Kid. De l’autre côté, nous trouvons Richard « Dick » Brewer (Charlie Sheen, le frère d’Emilio !) et Doc (Kiefer « Jack Bauer » Sutherland), plus raisonnables et modérés. Et au milieu, Charlie Bowdre (Casey Siemaszko) et « Dirty Steve » Stephens (Dermot Mulroney).

Si vous avez bien compté, nous en sommes à cinq. En effet, il reste Chavez (Lou Diamond « Ritchie Valens » Philips), métis indo-mexicain, dont la culture et les motivations sont autres. Son statut de métis est d’ailleurs (un peu) exploité, surtout dans ses rapports avec Stephens (un tantinet raciste), rappelant l’instabilité et surtout la méfiance vis-à-vis de ces personnes qu’on avait tendance à considérer comme « impures » (2).

Pourtant, même si Billy est le personnage central de l’intrigue, Chavez en est l’élément indispensable : c’est lui qui, à  chaque fois, va permettre à ces « jeunes gâchettes » (1), de s’en sortir, toujours de façon spectaculaire.

 

Bref, Cain dirige avec bonheur – et maîtrise – sa « bande de jeunes », et revisite à son tour cette histoire archiconnue. Et comme nous sommes au cinéma, il prend des libertés avec la vérité historique pour en faire une réalité spectaculaire.

Et comme nous sommes dans un vrai western, nous avons droit au duel final entre le héros (Billy) et son pendant méchant (Murphy).

Par contre, comme le western s’est modernisé, les règles ont évolué et ce duel est un petit peu différent.

Je ne vous donnerai pas l’issue de ce duel, mais sachez que Murphy est mort d’un cancer à Santa Fe. Quant à Billy, c’est toujours le 14 juillet 1881 qu’il a été tué. Mais ceci est une autre (véridique) histoire…

 

  1. Né avec lui, c’est avec le cinéma qu’il mourra. PAS AVANT !
  2. On retrouve cette même notion dans la saga Harry Potter.
  3. Traduction possible du titre.
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