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Le Monde de Djayesse

Le Monde de Djayesse

Un peu de tout : du cinéma (beaucoup), de l'actu (un peu) et toute cette sorte de choses [A bit of everythying: cinema (a lot), news (a little) and all this kind of things]

Publié le par Djayesse
Publié dans : #Cinéma, #Espionnage, #Guy Hamilton, #James Bond
L'Homme au pistolet d'or (Guy Hamilton, 1974)

James est de retour.

Enfin, Roger Moore dans le rôle de James Bond est de retour. J’écris cela parce qu’on pourrait se demander s’il y croit lui-même : par deux fois il place la réplique culte dans le film : « My name is Bond. James Bond. »

Parce que pour le reste, pas de grande surprise.

On peut même être déçu par ce nouvel opus des aventures de l’espion le plus célèbre au monde.

 

Certes, nous avons notre lot de jolies filles, poursuites en voitures et autre scènes spectaculaires, mais on n’y croit que moyennement. Non pas que les aventures précédentes furent des modèles de réalisme, mais là, il manque quelque chose.

Et si c’était tout simplement d’humour ?

En effet, alors que l’intrigue présageait des moments de bravoure, on reste sur sa fin. Un peu comme si tout le monde se prenait au sérieux.

Même le marivaudage entre Bond et Moneypenny (Lois Maxwell) nous tire faiblement un sourire. Quant à Q (Desmond Llewelyn), sa présence est terne, se faisant (presque) sans cesse reprendre par M (Bernard Lee) : « shut up, Q ! »

 

Bref, un tout petit James Bond que celui-ci. Cet homme au pistolet d’or – Francisco Scaramanga (Christopher Lee, impeccable comme d’habitude – ne présente pas vraiment de menace mondiale comme les autres psychopathes qui ont pu le précéder.

Son intérêt dans la découverte indispensable de l’épisode est bassement financier, ce qui ne colle pas vraiment avec le caractère d’un tel esthète du crime qui est payé 1.000.000 de dollars le contrat.

Et si sa base explose comme l’indique le cahier des charges, l’absence d’un personnel nombreux et surarmé ajoute à la déception. Parce qu’au bout du compte, on aime bien quand Bond sauve le monde, aidé ou non par la Navy, qu’elle soit anglaise ou américaine.

 

La présence d’Hervé Villechaize aurait pu donner un peu plus d’attrait à cette intrigue. Mais lui aussi manque de cet humour indispensable à ce genre de film. Et c’est bien dommage car il était amusant de voir celui qui allait interpréter l’inoubliable Tattoo dans L’Ile fantastique.

Et on aurait préféré un nain de la trempe d’Harry Earles (bien avant lui), ou encore de Peter Dinklage (bien après).

 

Et la présence du shérif J.W. Pepper (Clifton James) ne rattrape rien. Sa présence n’apporte rien à l’intrigue, et ce qui donnait un cachet plutôt authentique dans le film précédent n’a ici aucun intérêt : ses remarques désobligeantes à l’encontre des autochtones n’étant pas du meilleur effet.

 

Bref, si Les filles sont jolies et Christopher Lee un méchant tout à fait acceptable, on s’ennuie tout de même dans ce neuvième opus de l’homme du MI6.

 

Mais James Bond reviendra dans The Spy who loved me

 

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