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Le Monde de Djayesse

Le Monde de Djayesse

Un peu de tout : du cinéma (beaucoup), de l'actu (un peu) et toute cette sorte de choses [A bit of everythying: cinema (a lot), news (a little) and all this kind of things]

Publié le par Djayesse
Publié dans : #Cinéma, #Espionnage, #James Bond, #John Glen
Dangereusement vôtre (A View to a kill - John Glen, 1985)

Une nouvelle page se tourne, un troisième James Bond – Roger Moore – jette l’éponge, atteint essentiellement par la limite d’âge, de plus en plus visible… En effet, quand sort le film, Sir Roger a déjà 57 ans et peut difficilement passer pour un jeune premier.

Quoi qu’il en soit, il sort ainsi de ce personnage, ne remettant pas le couvert comme un certain autre avant lui…

 

Cette fois-ci, Bond est aux prises avec Max Zorin (Christopher Walken, encore une fois dans un rôle de dingo), psychopathe brillant qui ne se soucie que de lui-même, disposant de la vie des autres avec un très grand détachement, ce qui explique le nombre très élevé de morts violentes dans ce film.

Zorin a l’intention de diriger le monde, tout comme l’avait fait avant lui notre ami Goldfinger (Gert Fröbe) : par l’argent.

Et si ici, il n’arrive pas à ses fins – normal, c’est James Bond qu’il a en face de lui – on pourrait presque dire que ceux qui l’ont suivi dans la vraie vie y sont arrivés autrement plus subtilement, et à partir de cette même Silicone Valley. Quoique.

 

C’est encore John Glen qui dirige les opérations (1), malgré ce que peut penser M (Robert Brown), et on y retrouve sa patte habituelle, même si ce ne sont pas des oiseaux qui doivent nous faire sursauter. Mais comme on s’y attend, on est de moins en moins surpris.

Si ce n’est pas le meilleur de la série, ce film recèle tout de même quelques stars appréciables, dont Patrick McNee semble le fleuron : il rejoint par là même trois anciennes de ses partenaires de la série The Avengers (2) : Honor Blackman (Cathy Gale), Diana Rigg (Emma Peel) et Joanna Lumley (Purdey).

On notera aussi la présence de Grace Jones, dans un rôle de James Bond girl fort particulière, alliant à l’élégance une force herculéenne et des coiffures là encore particulières. Mais tout comme Pussy Gallore (Honor Blackman, encore elle, dans Goldfinger), elle termine du côté de Bond jusqu’à un final plutôt explosif.

 

Et à part ça ? Et bien c’est tout.

Je pourrais ajouter qu’on retrouve un vieil habitué de la franchise en la présence du général Gogol (Walter Gothell), qui semble être là pour l’anecdote – rappeler que la Guerre Froide n’est pas encore terminée, même si ça commence à bouger à l’Est (3) – et s’il n’eut pas apparu, ça n’aurait pas changé grand-chose.
Quant à Tania « Sheena » Roberts (Stacey Sutton), elle est très belle mais un tantinet diaphane.

 

Par contre, il faudra m’expliquer comment James Bond fait pour tomber sur une pièce montée sans avoir de crème sur ses vêtements…

A moins que ce soit ça, la magie du cinéma !

 

 

  1. Le troisième film sur les cinq de la franchise qu’il a réalisés.
  2. Rien à voir avec Marvel, bien entendu !
  3. Le 10 mars de cette année-là, Konstantin Tchernenko (73ans) meurt et est remplacé par un jeune cadre du parti (54 ans) qui fera beaucoup parler de lui dans les années suivantes : Mikhaïl Gorbatchev.
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