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Le Monde de Djayesse

Le Monde de Djayesse

Un peu de tout : du cinéma (beaucoup), de l'actu (un peu) et toute cette sorte de choses [A bit of everythying: cinema (a lot), news (a little) and all this kind of things]

Publié le par Djayesse
Publié dans : #Cinéma, #Robert Zemeckis
Retour vers le Futur II (Back to the Future part II - Robert Zemeckis, 1989)

On retrouve les mêmes. Au même endroit (Hill Valley, Ca.). Au moment où on les avait laissés : le 26 octobre 1985.

Et comme annoncé à la fin de l’épisode précédent, on retourne dans le futur (d’où le titre) s’occuper des enfants de Marty (Michael J. Fox) et Jennifer (Elisabeth Shue, qui remplace Claudia Wells indisponible).

Mais, et autrement il n’y aurait pas de film, l’action entreprise dans ce futur (2015, notre passé) a des répercussions en 1955.

Encore.

 

Il s’agit, à mon avis du meilleur épisode. On reprend les mêmes situations mais on les adapte à une mise en abîme : le futur détracte le présent alors on est obligé de retourner dans le passé pour réparer tout ça.

En voilà du paradoxe temporel !

Heureusement, Doc (Christopher Lloyd), dans le présent déformé, nous explique tout ça, et c’est (presque ?) clair.

 

La grande habileté de Robert Zemeckis, on la doit avant tout au scénario de Bob Gale : comment refaire la même histoire sans pour autant tourner le même film. Car c’est avant tout la narration qui prédomine et nous embarque dans une aventure jouissive. Non seulement on retourne dans le passé (1955) mais en plus il faut faire avec ce qui a déjà été raconté lors du premier voyage, sans toutefois altérer ce présent (1985) en préparation… Rien que de l’écrire, je commence à avoir mal à la tête. Imaginez alors le choc de Marty !

 

Mais le pire, c’est que ça marche…

On est bluffé par cette superposition des deux 1955, même si Michael J. Fox a dû refaire la séquence Johnny B. Goode pour pouvoir raccorder le tout.

Bref, c’est un festival de situations plus extrêmes les unes que les autres, amenant forcément une troisième partie, tournée en même temps... A mon avis, la machine de Doc aurait bien arrangé Zemeckis…

 

 Ce qui aide aussi au succès du film, c’est la réaction naturelle de Marty dans le futur : qui, à sa place, n’aurait pas eu envie de voyager dans le temps pour connaître à l’avance les résultats de la loterie ou des paris sportifs (1) ?

Mais plus que cette histoire (absolue) de voyage dans le temps, c’est la vision du futur qui peut prêter à sourire aujourd’hui. Ce n’est pas le décalage (obligatoire) le plus important. Zemeckis et Gale ne pouvaient pas prédire exactement ce qui allait se passer. C’est plutôt l’acharnement de certains à vouloir proposer quelques uns des gadgets imaginés : chaussures & hoverboard. Mais nous sortons du film.


Ce film est aussi jouissif pour l’utilisation de surimpression lors des croisements des personnages (2) dans l’épisode 1955 : les acteurs se rencontrent plus ou moins, donnant une importance à l’arrière-plan, quand la scène ne fut pas créée pour l’occasion (Doc 85 rencontre Doc 55 et interagit même avec lui, grâce à un réverbère judicieusement placé…

 

Enfin, le film se termine sur une bande annonce du troisième et (espéré) dernier volet. On sait que ça va se passer dans l’Ouest (3) américain. Devinez où ?

Mais tous les ingrédients de résolution du troisième opus sont déjà là. Les avez-vous repérés ?

 

 

 

PS : aviez-vous remarqué d’emblée que l’un des acolytes de Biff est joué par Billy Zane, l’infâme Cal dans le Titanic de Cameron ?

 

PPS : Je ne vous parlerai pas de Biff Tannen (Thomas F. Wilson) car je n'ai pas envie de faire de la publicité pour un président américain...

  1. A ce sujet, lire la magnifique trilogie de Fred et Alexis : Timoléon - ils voyagent dans le temps pour de l’argent (Ed. Dargaud, 1974).
  1. Une mention particulière pour l’interprétation de Michael J. Fox qui cumule 4 rôles : Marty jeune et vieux, son fils Marty Jr. et sa fille Marlene.
  1. Zemeckis et Gale furent un tantinet décontenancé quand Michael J. Fox suggéra cette période. On les comprend…
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