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Le Monde de Djayesse

Le Monde de Djayesse

Un peu de tout : du cinéma (beaucoup), de l'actu (un peu) et toute cette sorte de choses [A bit of everythying: cinema (a lot), news (a little) and all this kind of things]

Publié le par Djayesse
Publié dans : #Cinéma, #Robert Zemeckis
Retour vers le Futur (Back to the Future - Robert Zemeckis, 1985)

Visitez Hill Valley !

Son cadre agréable. Son maire de couleur en route pour une réélection. Sa mairie où trône une pendule arrêtée depuis 1955. Son savant fou qui a inventé une machine à voyager dans le temps.

 

Qui n’a pas rêvé de voyager dans le passé, histoire de changer un ou deux trucs, en espérant une meilleure vie après. H.G. Wells avait montré la voie avec son roman La Machine à explorer le temps, mais c’était plus une allégorie qu’un véritable voyage scientifique, comme le présente Doc.

D’autres adaptations sont venues et continuent encore d’arriver, surtout avec le cinéma et les progrès dans l’utilisation du numérique.

Mais en 1985, quand le film sort, le numérique sert essentiellement aux disques laser, et pour le reste, il faut bricoler les effets spéciaux à l’ancienne.

Mais qu’importe, on a toujours fait comme ça.

 

Mais cette fois-ci, le vrai changement, c’est que ce voyage dans le temps est avant tout une occasion de s’amuser. Cela demande un minimum de cohérence narrative, mais Robert Zemeckis n’est plus un novice et son histoire tient (presque complètement*) la route.

Et sans éluder les bases du paradoxe temporel, il nous offre une comédie magnifique qui ne sera surpassée que par le deuxième opus. Mais revenons au film.

 

Le paradoxe temporel, c’est un avatar du complexe d’Œdipe : vous voyagez dans le passé ; vous tuez accidentellement votre père ; vous rencontrez une belle jeune fille qui tombe amoureux de vous et vous l’épousez. Sauf que cette belle jeune fille est votre future mère, ou celle qui aurait dû l’être… Bref, c’est bien compliqué tout ça.

Pourtant, quand Zemeckis nous raconte les aventures de Marty McFly (Michale J. Fox), l’histoire se déroule simplement. Les « pièges du paradoxe » – dans lesquels tombent Marty avant de s’en extirper – pimentant avantageusement le film.

[Il ne tue peut-être pas son père (Crispin Glover), mais il prend tout de même sa place dans le cœur de celle qui doit devenir sa mère (Lea Thompson…]

 

Heureusement, son ami de toujours, Doc Brown (Christopher Lloyd) – le savant fou – lui ramène les pieds sur terre et nous laisse espérer (à Marty comme à nous spectateurs) une fin heureuse.

Et ce paradoxe est une source de gags inépuisable. Entre ce que racontent ses parents sur leur vie pré-maritale et la réalité qu’il découvre, il y a un fossé bien compréhensible. Mais, et c’est au bout de plusieurs visionnages qu’on mesure mieux l’impact de la machine de Doc. Certes la vie de Marty va beaucoup s’améliorer, mais ce sont les détails parsemés par Zemeckis qui donnent toute la saveur au film : les deux pins, Goldie Wilson (Dan Fullilove) rêvant de devenir maire, l’alcoolisme de la mère…

 

Il y a pour chaque élément de la première séquence (avant le voyage à proprement parler) un détail qui va justifier la séquence de résolution, quand Marty rentrera dans son époque. Même la musique de son radio-réveil est en accord avec l’intrigue : Back in Time chanté par Huey Lewis & the News.

 

 

PS : dernier paradoxe : Michael J. Fox est plus âgé que ceux qui interprètent les parents de Marty…

 

* Oui, vous l’avez vu comme moi, quand Doc dépose Marty chez lui et s’en va, on aperçoit les flashes du processus beaucoup trop rapidement… Mais n’oubliez pas : c’est du cinéma !

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