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Le Monde de Djayesse

Le Monde de Djayesse

Un peu de tout : du cinéma (beaucoup), de l'actu (un peu) et toute cette sorte de choses [A bit of everythying: cinema (a lot), news (a little) and all this kind of things]

Publié le par Djayesse
Publié dans : #Cinéma, #Steven Spielberg, #George Lucas, #Indiana Jones, #Aventures

Déjà quatre-vingts ans !

En 1936, le gouvernement américain fit appel à une pointure de l’archéologie nationale, le docteur Henry Jones (junior). Il faut dire que Jones n’est pas n’importe qui (sauf pour le spectateur qui ne l’a jamais vu). Déjà, c’est Harrison Ford. Alors comme tout le monde (ou presque) a vu Star Wars, ça simplifie les choses.

Toujours est-il que le Dr Jones n’est pas de ces archéologues qui dégagent une trouvaille à coups délicats de pinceau. Non, lui, son rayon, c’est l’action. Non seulement il se rend sur place, mais en plus, s’il y a du danger, il est aux premières loges. Mais…

Mais il y a Louis Belloq (Paul Freeman). Un autre archéologue. Un Français. Un Français qui a la fâcheuse habitude de récupérer les trouvailles de ce bon docteur Jones.

A cette époque – 1936 – sévit en Europe la lie de l’humanité menée par Hitler, sous le regard bienveillant des autres pays européens.

Et si le gouvernement américain a décidé de s’adresser à Indiana (c’est son nom de scène) Jones, c’est que la situation est grave : les Allemands ont découvert le site abritant l’Arche d’Alliance.

Comme nous sommes en 1936, il est normal que Jones et son collaborateur et ami Marcus Brody (Denholm Elliot) rafraîchissent les souvenirs des agents du FBI : pour notre part nous avons vu David et Bethsabée de Henry King, alors nous savons ce qu’est cette arche, celle qui abrita les fameux dix Commandements.

Quoi qu’il en soit, voici Indiana Jones à la poursuite de ce fabuleux trésor archéologique : celui qui un jour fit de tous ces chercheurs ce qu’ils sont.

Mais c’était il y a quatre-vingts ans…

Pour nous, c’était il y a seulement trente-cinq ans. Quand Lucas (George) et Spielberg (Steven) se sont unis pour le meilleur (et seulement ça) et nous ont proposé un nouveau regard sur l’archéologie.

Pour ma part, je suis allé voir ce film, un mercredi, jour de congé.

Après avoir bien grugé les gens patients (c’était le jour de la sortie !), avec deux autre copains, nous nous retrouvâmes en tête de file et dûmes accepter trois places disséminées dans la plus grande salle du cinéma Gaumont de Nantes (ce n’était pas encore un multiplexe…).

Mais avec Indiana Jones, c’est le retour de la grande aventure. Nous sommes en présence d’un personnage intelligent (docteur) et plein de ressources (toujours armé dans ses déplacements). En plus, il a affaire à la lie de l’humanité. Tout est là pour nous faire adhérer.

Et ça marche. C’est une heure cinquante-cinq de plaisir que les deux géants (Lucas & Spielberg) nous offrent. Et on en redemande. Ca tombe bien, il y aura des suites !

Quoi qu’il en soit, Lucas et Spielberg réussissent à relancer le film d’aventure historique. Harrison Ford est parfait en professeur d’université-sex symbol-aventurier. Avec en plus une dose d’humour second degré qui ne gâte rien (voir le « duel » avec l’homme au sabre dans les rues du Caire). Pas étonnant que trente ans plus tard, Spielberg ait adapté Tintin au cinéma. Ils sont, sinon de la même famille (bien qu’un cousinage éloigné soit évident), de la même trempe.

La différence entre Indiana Jones et Tintin ?

Les femmes, bien entendu. Mais il faut dire que Tintin n’a pas beaucoup de choix…

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