Overblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Le Monde de Djayesse

Le Monde de Djayesse

Un peu de tout : du cinéma (beaucoup), de l'actu (un peu) et toute cette sorte de choses [A bit of everythying: cinema (a lot), news (a little) and all this kind of things]

Publié le par Djayesse
Publié dans : #Cinéma, #Jean-Paul Rappeneau

Le château, c’est celui de Jérôme (Philippe Noiret). De noblesse normande désargentée, il vit avec sa mère, et aussi sa jeune femme, Marie (Catherine Deneuve), qui préfèrerait être à Paris.

Mais quand on est avec une jolie femme (qui en plus est plus jeune), on n’a pas envie de la partager, alors la vie parisienne, c’est plutôt compromis.

Heureusement, Julien tombe du ciel : il a été parachuté pour des repérages.

J’avais oublié, nous sommes en 1944, en juin. Début juin. Un peu avant le 6.

Julien s’éprend de Marie, et Marie voit là sa porte de sortie vers la capitale.

Mais. Mais les Allemands s’installent dans le château, et les plans élaborés par Julien – de guerre et d’amour – sont compromis.

Qu’importe, Marie ira à Paris !

Il s’agit ici d’un vaudeville gentillet, où la grande histoire côtoie l’anecdote avec beaucoup de charme.

C’est un film sur mesure pour Catherine Deneuve, star montante qui sort de Répulsion et encore un peu avant Les Parapluies de Cherbourg. Dès le générique, Rappeneau nous propose des gros plants du visage de Catherine Deneuve, en alternance avec ceux d’un pistolet, menace de la guerre oblige.

Tout tourne autour d’elle : l’action et les hommes. La guerre ? Bof, elle s’en fiche, du moment qu’elle n’est pas dérangée. Les hommes : Julien, un officier de résistance (Henri Garcin), et Sigmund (Carlos Thompson), un officier allemand. Tous les deux sont séduits par le charme de Marie, et vont rivaliser afin de l’emporter, en venant, bien entendu aux mains.

Alors nous suivons ses aventures, ou ce qui aurait pu en être avec plaisir, même si elle n’a pas le petit truc en plus qu’avait sa sœur (Françoise Dorléac) qui la rendait irrésistible dans une comédie.

Parce que Deneuve, même si elle est belle, pétulante (etc.), reste Deneuve. Et il lui manque un je ne sais quoi d’innocence pour se faire passer pour une fille de la campagne.

Mais ne boudons pas notre plaisir. Et savourons aussi les interprétations de Pierre Brasseur et Mary Marquet (les parents de Marie et Jérôme), aussi ronchons l’un que l’autre mais tellement complémentaires.

Quant à Philippe Noiret, il annonce Julien Dandieu, personnage qu’il incarne dans Le vieux Fusil, qui a lui aussi une très jolie femme, et qui un jour doit sortir le fusil de son étui. La période est la même, seul le ton (comique ici) est différent.

Commenter cet article

Articles récents

Hébergé par Overblog