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Le Monde de Djayesse

Le Monde de Djayesse

Un peu de tout : du cinéma (beaucoup), de l'actu (un peu) et toute cette sorte de choses [A bit of everythying: cinema (a lot), news (a little) and all this kind of things]

Publié le par Djayesse
Publié dans : #Cinéma, #Richard Donner
L'Arme fatale (Lethal Weapon - Richard Donner, 1987)

Une jeune femme (Jackie Swanson) exécute un magnifique saut de l’ange : sauf qu’il n’y a pas d’eau en dessous.

Roger Murtaugh (Danny Glover) fête ses 50 ans : il commence à devenir vieux…

Martin Riggs (Mel Gibson) est au bout du rouleau, mais il n’arrive pas encore à franchir le pas : pourtant depuis la mort de sa femme, peu de choses le retiennent.

Roger et Martin sont flics,  un vieux briscard et un suicidaire : une nouvelle équipe de choc qui enquête sur la mort de la jeune femme.

 

Un nouveau duo de choc débarque sur les écrans : deux flics aux conceptions radicalement opposées.

D’un côté Roger est un flic consciencieux et un peu procédurier, et de l’autre un jeune chien fou autour duquel les cadavres s’empilent.

On a donc une situation de base propice à des scènes d’action spectaculaires et une bonne dose d’humour. Avec en prime un pan de l’intrigue liée à la guerre du Vietnam (1) à laquelle Roger et Martin ont participé.

C’est d’ailleurs le Vietnam qui amène Roger sur l’enquête (et donc Martin, son nouveau coéquipier) : son ami Michael Hunsaker (Tom Atkins) est le père de la jeune femme morte. Et comme il a sauvé la vie de Murtaugh quelques années plus tôt, Roger a une dette envers lui.

 

Richard Donner nous propose donc un film musclé, où « l’arme fatale » n’est autre que Riggs, celui qui fait pousser des cadavres.

En face du duo de choc, on trouve de beaux méchants dirigés par un ancien colonel (Mitch Ryan) des forces spéciales au Vietnam (encore et toujours ce conflit) : toute son équipe est prête à se sacrifier pour ce chef. Et parmi tous ces méchants, un autre sort du lot : Mr. Joshua (Gary Busey).

Ce dernier est le pendant de Riggs du côté obscur : c’est un homme efficace et résistant à la douleur : une réussite (3).

 

Mais si le film enchaîne les morts violentes, on assiste aussi à une renaissance : celle de Riggs. Cette renaissance est possible grâce à la famille de Roger, dont la femme Trish (Darlene Love) n’est pourtant pas un cordon bleu. Mais Riggs s’y sent bien : ça doit être le miracle de Noël (2).

Quoi qu’il en soit, si l’intrigue est un tantinet convenue, Donner installe ses personnages : le succès de ce film amenant trois autres opus où la relation entre les Murtaugh et Riggs évoluent.

 

Mais ceci est une autre histoire (4).

 

 

  1. Le conflit a laissé de nombreux traumatismes dans la tête de ceux qui en sont revenus, tout comme dans la société américaine.
  2. Le fil s’ouvre sur Jingle Bells Rock chanté – bien sûr – par Bobby Helms.
  3. Gary Busey est un méchant reconnu d’Hollywood : on s’attend toujours à le voir du mauvais côté…
  4. Ou plutôt la même qui évolue dans le temps.
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