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Le Monde de Djayesse

Le Monde de Djayesse

Un peu de tout : du cinéma (beaucoup), de l'actu (un peu) et toute cette sorte de choses [A bit of everythying: cinema (a lot), news (a little) and all this kind of things]

Publié le par Djayesse
Publié dans : #Cinéma, #Hal Roach, #Aventures

Décidément, ce n’est pas le jour de Tumak (Victor Mature). Après avoir tué sa proie, il est chassé du clan des Pierres. Puis, il est chassé par un mammouth mécontent. Comme si ça ne suffisait pas, le mammouth déracine l’arbre dans lequel il s’était réfugié et l’envoie dans la rivière. Alors il dérive… Jusqu’au campement du clan des Coquillages, où il est recueilli par Loana (Carole Landis) et les autres coquillages.

Alors que les Pierres sont individualistes, les Coquillages sont organisés. Mais Tumak ne s’intègre pas et est à nouveau chassé, suivi par Loana, qui le trouve à son goût…

Mis à part la coexistence entre les dinosaures et les humains, on pourrait dire que ce film d’Hal Roach résume bien ce qu’on savait des temps préhistoriques en 1940 : chasse pêche et cueillette pour se nourrir, les pierres taillées, les bijoux, la musique, le rire… Evidemment, nous sommes loin d’Yves Coppens, et ce film n’est pas un documentaire.

Pourtant, si on fait abstraction de ce qui vient d’être mentionné, le film est plaisant à voir, universel (pas de parole intelligible), et tout de même impressionnant. Que de chemin parcouru depuis King Kong !

Les animaux préhistoriques sont, certes, des lézards magnifiés, mais il faut reconnaître que le rendu est plus fluide que lors du chef-d’œuvre de Cooper & Schoedsack.

L’éruption volcanique est le sommet du film. Ce qui commence comme une colline qui pète se révèle une magnifique catastrophe. Tout s’écroule, la terre s’ouvre et engloutit les prédateurs, la lave (en fusion, ça va de soi) se répand comme un tsunami inéluctable, visqueuse et enflammée, qui à son tour engloutit tout ce qui est sur son chemin. Hal Roach va même jusqu’à faire périr un de ses protagonistes dans cette marée incandescente !

Pour le reste, nous sommes au moment où l’homme apprend la socialisation, et les deux clans, si différents au début, après l’épreuve ne feront plus qu’un.

Alors ne boudons pas notre plaisir, et savourons cette (fausse) chronique préhistorique, en souriant à propos du code Hays : Tumak et Loana – à l’instar de Tarzan & Jane – s’en vont dans le soleil couchant avec le fils que la nature leur a donné, celui de la femme qui fut engloutie par la lave.

Ce qui règle une bonne fois pour toute les histoires sexuelles éventuelles ! [Même si Tumak et Loana passent une nuit ensemble au sommet d’un arbre…]

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