Passons sur le titre français.
Un western.
Du 70 mm.
Des promesses ? Oui.
Tenues. Ben non.
Parce que quand on parle de western en 70 mm, on veut des grands espaces.
Et là, à part quelques rares plans d’extérieurs, c’est du huis clos.
Dans une diligence tout d’abord.
Ensuite, chez Minnie et Sweet Dave.
Et ça parle.
Normal, c’est un film de Tarantino.
Ca parle, et ça joue du pistolet. Pas beaucoup, mais c’est assez efficace.
Et l’intrigue ? Comme d’habitude chez Tarantino, c’est la tchatche le plus important. Alors savoir si Daisy Domergue (Jennifer Jason Leigh) va s’en sortir ou non n’est pas le plus important.
C’est tout ce qu’il se passe autour qui importe. Avec en prime, une rupture dans la narration à peu près linéaire.
Chez Tarantino, il y a toujours une rupture dans la narration, pour expliquer. C’est ce qui faisait la force de Pulp Fiction, ou Jackie Brown.
Mais ici, ce n’est pas aussi intéressant. Dommage.
Alors on reste sur sa faim.
Et puis, décidément, ça parle trop.