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Le Monde de Djayesse

Le Monde de Djayesse

Un peu de tout : du cinéma (beaucoup), de l'actu (un peu) et toute cette sorte de choses [A bit of everythying: cinema (a lot), news (a little) and all this kind of things]

Publié le par Djayesse
Publié dans : #Cinéma, #Mélodrame, #Joseph Maxwell, #Rudolph Valentino
L'Amant (The married Virgin - Joseph Maxwell, 1918)

Mary McMillan (Vera Sisson) aime Douglas McKee (Frank Newburg) et doit l’épouser.

Mais le comte Roberto di San Fraccini (Rudolph Valentino), maître-chanteur, va la forcer à l’épouser pour sauver son père (Edward Jobson), à l’instigation de sa belle-mère (Kathleen Kirkham), qui a une relation avec le comte.

Mais heureusement, tout se terminera bien pour Mary : le comte s’enfuira, et elle pourra épouser – enfin ! – son amoureux original.

 

Autant le dire tout de suite, c’est bien évidemment la présence de Rudolph Valentino qui donne un intérêt à ce film. Il est encore peu connu et n’a pas encore adopté son nom de scène : il est crédité ici Rodolfo di Valentini, un de ses nombreux pseudonymes qui perdureront jusqu’à sa véritable révélation : Les quatre Cavaliers de l’Apocalypse (Rex Ingram, 1921).

Son personnage ici est peu reluisant : un maître-chanteur est systématiquement méprisable par le public (et la jeune première en l’occurrence) et ce malgré son visage avenant qui n’est pas mis en avant comme ce sera le cas quelques années plus tard.

 

Quant à l’intrigue, nous sommes dans un de ces mélos habituels – à l’époque – avec secret de famille – du père surtout – et intrigue menée par la belle-mère infidèle qui a épousé son mari bien évidemment pour son argent.

Pour le reste, la morale est sauve et le titre original donne une indication sur sa résolution : La Mariée vierge (1). Cette notion de virginité permet l’annulation d’un mariage puisque non consommé.

 

Bref, un de ces films qu’on peut oublier dans cette année 1918 qui vit tout de même des films cent fois plus intéressants aux Etats-Unis et ailleurs.

Reste le beau Rudolph, à l’aube de sa courte et prestigieuse carrière, dans un rôle très convenu, mais avec tout de même les prémices de ce qui fera son succès.

 

(1) La traduction littérale serait « la Vierge mariée », mais elle ne serait peut-être pas aussi précise quant au rapport à l’intrigue. Je sais, je pinaille, mais la traduction inclut parfois des nuances très subtiles. De plus, en 1918, une mariée américaine ne pouvait qu’être vierge… Au moins jusqu’à la nuit de noces !

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