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Le Monde de Djayesse

Le Monde de Djayesse

Un peu de tout : du cinéma (beaucoup), de l'actu (un peu) et toute cette sorte de choses [A bit of everythying: cinema (a lot), news (a little) and all this kind of things]

Publié le par Djayesse
Publié dans : #Cinéma, #Comédie dramatique, #Simon Curtis
Downton Abbey 2 : Une nouvelle Ere (Downton Abbey: A new Era - Simon Curtis, 2022)

Les Crawley sont de retour !

Après la visite royale de l’épisode précédent, c’est au tour d’une équipe de cinéma de venir prendre ses quartiers dans la demeure familiale célèbre. Bien sûr, c’est absolument indigne d’une telle famille, mais le toit est beaucoup trop poreux (euphémisme) pour refuser les subsides que représentent cette étrange expérience.

De toute façon, un curieux héritage va éloigner une partie de la famille qui s’en va visiter une villa sur la Côte d’Azur : Lady Grantham (Maggie Smith) a reçu cette demeure d’un comte français qu’elle a connu quelques mois avant la naissance de son fils aîné (Hugh Bonneville).

Neuf mois, précisément…

 

N’ayant toujours pas regardé la série initiale (1), j’ai à nouveau dégusté avec gourmandise ce nouvel opus (en partie) dans ce lieu prestigieux. Il faut dire que les deux mondes qui cohabitent font tout le sel de cette série, consacrant la fin de ce qu’on a appelé l’Empire britannique et qui se délite progressivement jusqu’au coup fatal de l’indépendance de l’Inde. Mais nous n’en sommes pas encore là. On retrouve donc cette aristocratie un tantinet déplacée dans ce vingtième siècle qui évolue toujours plus vite : nous assistons à une des révolutions artistiques majeures qui concerne ce blog, avec l’irruption du parlant.

Les soucis de succession (et de pérennité) du domaine sont éloignés, mais la mauvaise nouvelle annoncée précédemment va se confirmer (2). Et les deux éléments d’intrigue totalement différents vont reléguer au second plan cette nouvelle, même si on sent que le Destin est tout proche et surtout que la tragédie l’accompagne.

 

Cela n’empêche pas toute fois pas de retrouver dans ce film ce qui faisait  la force du précédent : son esprit (so) british, bien sûr, mais aussi l’humour qui va avec, et surtout les différentes relations entre ceux d’en haut et ceux d’en bas. Bien sûr, il y a une frontière très nette entre les maîtres et les domestiques, mais malgré tout, on sent le lien qui rapproche tout ce monde. La douairière, bien sûr qui a connu l’arrivée de tous les autres, mais aussi la fierté d’appartenir à cette maison. Et Carson (Jim Carter) en est le plus beau représentant, ce qui ne l’empêche pas de participer, malgré lui, au comique de la situation.

Et comme précédemment, la sexualité de Barrow (Rob-James Collier), le jeune majordome, est à nouveau évoquée avec un optimisme qui n’était pas toujours de mise pour l’époque. Mais comme nous sommes au cinéma, tout est possible et c’est tant mieux.

D’une manière générale, on notera une grande humanité chez le personnel qui ne se retrouvera pas dans tous les maîtres. Et toutes ces petites mains ont un rôle qui parfois va déborder de leurs attributions, amenant une résolution aussi optimiste que les amours de Barrow.

 

Bien sûr, on pense aussi à Chantons sous la Pluie comme chez Donen & Kelly, le tournage est interrompu par l’arrivée du parlant. Et comme chez les deux complices, on va utiliser le même procédé pour résoudre le problème. Mais là s’arrête le parallèle : Myrna Dalgleish (Laura Haddock) n’est pas Lina Lamont (Jean Hagen), et on peut espérer pour elle une meilleure suite de carrière.

 

Alors, encore une fois, ruez-vous sur ce deuxième épisode. Et si c’est trop british à votre goût, tant pis !

 

PS : petit clin d’œil à Dominic West (Guy Dexter, l’acteur de cinéma) : le film qui est tourné à D.A. s’intitule Le Joueur (the Gambler) : il a joué dans un film éponyme en 1997…

 

  1. Rassurez-vous, cela viendra !
  2. Non, je ne vous dirai pas laquelle.
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