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Le Monde de Djayesse

Le Monde de Djayesse

Un peu de tout : du cinéma (beaucoup), de l'actu (un peu) et toute cette sorte de choses [A bit of everythying: cinema (a lot), news (a little) and all this kind of things]

Publié le par Djayesse
Publié dans : #Cinéma, #Casse, #Philip Martin
L'Affaire Monet (The Forger - Philip Martin, 2014)

Ray Cutter (John Travolta) est un faussaire génial. Mais comme cette activité n’est pas bien reconnue par la Loi, il est en prison. Et sa demande de liberté conditionnelle a (encore) été rejetée. Pourtant il doit sortir : son fils (Tye Sheridan) a un cancer du cerveau.
Il fait alors appel à Keegan (Anson Mount), qui n’a rien du footballeur de mon enfance (1) : c’est un truand très dangereux. Ce dernier va donc soudoyer un juge qui accordera cette conditionnelle tant attendue. Mais un service en vaut un autre, surtout dans ce « milieu ».

Keegan demande donc à Cutter de lui réaliser une copie (parfaite, évidemment) d’un tableau de Monet : La Promenade (1875), rien que ça !

Et comme ce n’est pas suffisant, il faudra aussi le substituer à l’original qui est de passage à Boston.

Une promenade de santé donc…

 

J’ai déjà dit plusieurs fois ici que des bonnes intentions (2) ne font pas toujours un grand film. Et c’est le cas ici. Non pas que ce film est un navet absolu, mais on était en droit d’attendre un peu plus de celui-ci. Certes, le scénario de Richard D'Ovidio est riche, mais c’est aussi là que le bât blesse : à force d’énumérer de nombreuses pistes, on ne fait que survoler celles-ci, laissant au final un goût d’inachevé pour les spectateurs.

Il faut dire que Philip %Martin a beaucoup de pain sur la planche traiter, en 91 minutes des sujets aussi différents que :

  • la maladie du fils ;
  • les relations entre Ray et ce même fils ;
  • l’intervention de certains membres de la famille : le père de Ray (Christopher Plummer) et la mère (Jennifer Ehle) de ce même fils que Ray ne fréquente plus depuis longtemps ;
  • la réalisation de la copie ;
  • la substitution.

Sans oublier les manœuvres policières par l’intermédiaire de la belle Catherine Paisley (Abigail Spencer). Vous comprenez bien que le format temporel ne convient pas vraiment.

 

Et comme tout est traité de la même façon, on ressort tout de même déçu : le cambriolage aurait mérité un plus grand développement, tout comme la réalisation (délicate) du tableau.

Et comme on sait que tout va (à peu près) bien se terminer (le fils n’est pas guéri, mais on s’en tamponne un peu), on reste vraiment sur sa faim.

Alors non, ce n’est pas un navet, mais ce n’est pas un film impérissable. C’est un de ces films dont l’unique visionnage est suffisant.

 

Un petit souci tout de même : une vieille marque de vidéo cassettes (années 1980s, donc) avait pour devise « tout film qui ne mérite pas d’être revu, ne mérite pas d’être vu. »

 

  1. Kevin Keegan, qui fit les beaux jours de Liverpool (entre autres).
  2. En général elles pavent très bien l’enfer.
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