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Le Monde de Djayesse

Le Monde de Djayesse

Un peu de tout : du cinéma (beaucoup), de l'actu (un peu) et toute cette sorte de choses [A bit of everythying: cinema (a lot), news (a little) and all this kind of things]

Publié le par Djayesse
Publié dans : #Cinéma, #Chevalerie, #Peter Flinth
Arn, Chevalier du Temple (Arn, Tempelriddaren - Peter Flinth, 2007)

Il n’y a pas à dire : ils sont forts ces Scandinaves !

Certes, le film est réalisé par un Danois (Peter Flinth, donc), mais le film parle avec conviction de cette immense contrée lointaine et nordique, dans une intrigue inspirée des deux premiers tomes de la Trilogie des Croisades de Jan Guillou (moitié norvégien, moi breton).

Mais reprenons.

 

Al-Gouthi (Joakim Nätterqvist) est un chevalier templier en Terre Sainte. Il sauve par hasard et surtout par devoir un voyageur attaqué par des brigands. Ce dernier n’est autre que Salah ad-Din Yusuf ibn Ayyub, plus connu par chez nous sous le nom de Saladin (Milind Soman). Cette rencontre le ramène dans le passé, quand il était enfant offert au monastère en remerciement de sa guérison. Quand il s’appelait Arn Magnusson.

Mais les ordres ne sont pas vraiment pour lui et frère Guilbert (Vincent Pérez) un ancien Templier l’entraîne aux armes.  Puis, il rencontre la belle Cecilia Algotsdotter (Sofia Helin) et ils deviennent amants. Quand Cecilia tombe enceinte, elle est dénoncée (et lui aussi) à l’abbesse (Bibi Anderson) qui en informe l’évêque…

Tous les deux sont excommuniés et enfermés pour vingt ans dans un couvent (elle) et un monastère (lui).

Mais l’abbé (Simon « Gareth » Callow) réussit à envoyer Arn en Terre Sainte, où il devient chevalier du Temple (d’où le titre).

 

Comme je le disais en introduction, c’est un beau tour de force que Peter Flinth a réussi, aidé par le scénario impeccable de Hans Günnarsson. C’est du très grand spectacle et l’appellation Templier n’a rien d’un faire-valoir : Arn est un formidable templier, comme on les imagine, mais pas seulement. Pas de mystère ou de trésor secret, une vie de combats et de prières pour la sauvegarde des pèlerins et la protection de Jérusalem.

Et bien entendu les combats sont spectaculaires – beaucoup plus que les prières, moins cinégéniques (tu m’étonnes…) – et on y trouve une certaine dose de réalisme qui renforce le propos.

Certes, s’il semble que Cecilia Algotsdotter ait véritablement existé, Arn fait partie de la légende, surtout avec le dernier intertitre qui donne toute l’étendue de la valeur du chevalier Arn. Et si on peut relever quelques petites erreurs historiques, nous n’allons pas bouder notre plaisir. De toute façon nous sommes au cinéma, et tout est (presque) permis : « Quand la légende dépasse la réalité, alors on publie la légende. »

 

Bien sûr, nous sommes dans une saga nordique, mais heureusement ce n’est pas celle de Njorl (1), et le format s’en fait sentir : 202 minutes pour ce film en deux parties. Mais il y a tout pour passer un bon moment, et oublier la longueur annoncée : une histoire d’amour contrariée, de l’exotisme, un usurpateur à détrôner, une méchante abbesse (formidable Bibi Andersson), et les Templiers (ils sont partout !).

Bref, du grand choix, avec un budget tellement conséquent (et dépassé, cela va de soi) qu’il s’agit ni plus ni moins que du film le plus cher du cinéma suédois.

Mais entre nous, ça valait le coup !

 

Et comme c’est une trilogie et que le troisième tome n’a pas été traité, vous vous doutez bien qu’il a eu un autre film. Il est sorti l’année suivante.

Bien entendu, ceci est une autre histoire.

 

  1. Comprend qui peut…

 

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