Overblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Le Monde de Djayesse

Le Monde de Djayesse

Un peu de tout : du cinéma (beaucoup), de l'actu (un peu) et toute cette sorte de choses [A bit of everythying: cinema (a lot), news (a little) and all this kind of things]

Publié le par Djayesse
Publié dans : #Cinéma, #Joss Whedon, #Avengers, #Marvel
Avengers : L'Ere d'Ultron (The Avengers: Age of Ultron - Joss Whedon, 2015)

Ils sont de retour et pas un ne manque à l’appel. On a même le droit de voir quelques nouvelles têtes : Rhodes/War Machine (Don Cheadle) ou encore Wilson/Falcon (Anthony Mackie) qui font quelques apparitions plus ou moins décisives.

 

Pour le reste, on prend les mêmes et on recommence. C’est un festival de combats plus dantesques les uns que les autres, avec pléthore d’effets spéciaux caractéristiques pour chaque super-héros.

Mais une autre dimension se développe dans le film : l’humanité.

En effet, chacun, à force d’être extraordinaire, n’est-il pas de moins en moins humain et de plus en plus « Avenger » avant tout ?

On découvre alors que Barton (Jeremy Renner) est marié& et a des enfants, ce que Natasha Romanoff (Scarlett Johansson) savait, et que cette dernière est irrésistiblement attirée vers le gros homme vert, surtout quand il ne l’est plus (vert). Alors ça amène des doutes et des questionnements…

Et cette dimension humaine qui s’efface n’est-elle pas en train de les affaiblir, voire les pervertir ?

 

C’est en fait le créneau dans lequel évolue le super-méchant de l’intrigue*. Parce que cette fois-ci, le méchant n’est pas humain, mais encore prie : il n’est pas organique. C’est Ultron, une intelligence artificielle à côté de laquelle Jarvis n’est qu’un apprenti. Ou le croit-on…

Bref, nous nageons (presque) dans la métaphysique. Mais heureusement pour nos neurones, l’action prend le pas sur la réflexion, et Captain America en profite pour jurer…

 

Mais l’action a un peu tendance à prendre trop le pas sur le reste, et à certains moments, on a du mal à se repérer tant les plans se succèdent à un rythme effréné et les androïdes se multiplier dans un combat sur un lopin de terre (une petite ville, tout de même) en apesanteur.

Et c’est là que le spectateur féru de bandes dessinées se réveille : quelques arpents de terre qui flottent dans l’air… Et en plus, ça se passe dans une obscure de l’Europe de l’Est...

Bon sang, mais c’est bien sûr : Un Empire des dix arpents de Will, Delporte et Franquin (1978)…

 

Autre clin d’œil**. Un immense vaisseau qui vient sauver les habitants de la ville flottante, dont le commandant (capitaine ?) Nick Fury (Samuel L. Jackson) est borgne, ça ne vous rappelle rien ? Mais si, rappelez-vous, un dessin animé japonais, à la fin des années 1970s…

 

En attendant, ce deuxième opus ne se termine pas exactement comme prévu, et le troisième épisode – Avengers : Infinity War - devrait remettre certaines choses en ordre.

 

Alors, à suivre ?

 

 

* C’est bien connu : à super-héros, super-méchant !

** Hommage, emprunt, pillage (quand même pas ?)…

Commenter cet article

Articles récents

Hébergé par Overblog