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Le Monde de Djayesse

Le Monde de Djayesse

Un peu de tout : du cinéma (beaucoup), de l'actu (un peu) et toute cette sorte de choses [A bit of everythying: cinema (a lot), news (a little) and all this kind of things]

Publié le par Djayesse
Publié dans : #Cinéma, #Doug Liman, #Science-Fiction
Edge of tomorrow (Doug Liman, 2014)

Encore une attaque extraterrestre !

Encore une bataille décisive !

Encore des soldats surentraînés prêts à en découdre !

Encore l'Amérique prête à sauver le monde (libre ?) !

Encore Tom Cruise le sauveur du monde !

 

Et pourtant, rien de tout ça. Enfin si , mais pas comme d'habitude.
Doug Liman a pris les commandes des opérations et nous emmène dans un film de guerre inhabituel. Inhabituel pas dans le sens film de guerre, mais plutôt dans la façon de le raconter.

Parce que c'est la narration la plus importante.

 

L'Europe est tombée aux mains des envahisseurs. La résistance s'est organisée de Londres et demain doit avoir lieu la grande bataille décisive pour bouter les extraterrestres hors du continent. L'attaque aura lieu là où on ne l'attend pas, sur les plages française, au petit matin. De cet engagement dépend la victoire finale.

Donc, ça commence comme Le Jour le plus long. Et finalement, on n'en est pas si loin. Surtout pour le Major Cage (Tom Cruise). Pourquoi ? En tuant un extraterrestre alpha, il a reçu une partie de son pouvoir qui lui donne la possibilité de revenir dans le temps. Il va donc revivre incessamment la même période, jusqu'à ce qu'il se fasse tuer.

Le major Cage est un drôle de soldat. Il n'a pas envie de se battre et de ce fait s'occupe de la propagande filmée. Sauf qu'il vient d'être transféré sous les ordres du général Brigham (Brendan Gleeson) qui a décidé de l'envoyer en reportage en première ligne. Cage n'est pas beaucoup d'accord et menace même le général s'il l'y envoie. Non seulement le général va l'y envoyer, mais en plus, ce sera en tant que simple troufion, dans la première vague d'assaut !

Et c'est là qu'il va tuer l'extraterrestre alpha, qui lui permettra de revenir dans le temps, au premier jour de sa nouvelle incorporation.

On pense tout de suite à Un Jour sans fin de Harold Ramis (1993). Il faut dire que Cage a une personnalité aussi désagréable que celle de Phil Connors (Bill Murray). Mais alors que Phil revit le même jour afin de s'amender et d'obtenir la rédemption si chère aux Américains, Cage n'est pas là pour s'amender, mais bel et bien pour trouver un moyen de combattre la menace extraterrestre.

Cela nous amène, bien entendu des situations assez cocasses, totalement en décalage par rapport à l'humour militaire - ça ne va pas bien ensemble, je sais - habituel dans ce genre de film.

Alors on suit, avec une certaine jubilation, les avatars de Cage. alors que Cage comprend qu'il doit s'amender pour sortir de son maelstrom, Cage, lui, voit rapidement qu'il doit se concentrer sur l'essentiel. Après avoir - vainement - tenté de sauver tous les autres autour de lui, il se rend à l'évidence. Ce n'est pas ça qui est important. Il laisse donc - cyniquement ? - mourir les autres et évolue égoïstement (en apparence), afin de remplir le grand objectif : éliminer les intrus.

Et, bien sûr, il va y arriver. Au terme d'un film d'action efficace, dont le montage est un tantinet moins rapide que d'habitude. On a le temps de souffler entre deux scènes, et même dans les moments les plus rythmés du film, on passe plus d'un centième de seconde par plan. Une prouesse  ! (?)

Et puis ils s'en sortent, comme d'habitude. Grâce aux soldats américains. Comme d'habitude.

 

A quand un film où les extraterrestres gagnent totalement ?

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