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Le Monde de Djayesse

Le Monde de Djayesse

Un peu de tout : du cinéma (beaucoup), de l'actu (un peu) et toute cette sorte de choses [A bit of everythying: cinema (a lot), news (a little) and all this kind of things]

Publié le par Djayesse
Publié dans : #Cinéma, #Alfred Hitchcock, #Alfred Hitchcock presents, #Télévision
Le Cas de M. Pelham (The Case of Mr Pelham - Alfred Hitchcock, 1955)

M. Pelham (Tom Ewell), est un homme d'affaires prospère.

Il vit à New York.

Sa vie est des plus codifiées : il fait tous les jours les mêmes choses, au même moment.

Pourtant, un jour, un ami lui parle de leur dernière rencontre, au Madison Square Garden, lors du dernier match de boxe.

Mais Pelham n'était pas au Garden ce soir-là...

 

Troisième réalisation du maître pour la série Alfred Hitchcock presents. Là encore, en moins d'une demi-heure, tout est dit. Pas de détail superflu. L'histoire avant tout.

Dès la scène d'introduction, Hitchcock nous prévient : il y a pire que la mort, la torture ou la violence. Bref, ce sera effrayant.

Et il a raison : l'histoire que nous voyons est tout bonnement effrayante.
Cet homme qui perd progressivement sa personnalité au bénéfice d'un autre...

Tellement hallucinant - pour lui comme pour nous - qu'il rencontre un psychiatre, pour lui raconter sa terrible histoire.

On assiste alors à une lente agonie : celle d'un homme à qui la vie échappe, un aller simple vers la folie.

Longtemps on pense à un dédoublement de la personnalité. Ce soi-disant doppelgänger  adoptant exactement son mode de vie. De plus, les efforts qu'il entreprend pour confondre cet éventuel usurpateur (et s'en débarrasser) vont dans ce sens. Sinon, comment expliquer le changement pour une serrure à clé unique qui n'empêche pas d'entrer chez lui ?

En plus de cette histoire angoissante, n'oublions pas qui dirige : Hitchcock s'amuse à nous faire peur. Plus nous avançons dans l'intrigue et plus l'état de Pelham s'aggrave, nerveusement et physiquement : Ewell se ressemble de moins en moins, son mal intérieur le rongeant de plus en plus à l'extérieur...

Pelham devient-il fou ? Existe-t-il un sosie maléfique ? Si oui, quel est son sinistre dessein ?

Seule la fin peut nous le dire, car comme toujours dans ce genre de court métrage hitchcockien, c'est la dernière séquence qui nous éclaire : un basculement de dernière minute qui sauve ou condamne le « héros »...

 

Alors empressez-vous de voir cet épisode, parce que ce n'est pas moi qui vous révèlerai de quel côté bascule l'histoire...

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