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Le Monde de Djayesse

Le Monde de Djayesse

Un peu de tout : du cinéma (beaucoup), de l'actu (un peu) et toute cette sorte de choses [A bit of everythying: cinema (a lot), news (a little) and all this kind of things]

Publié le par Djayesse
Publié dans : #Cinéma, #Fanstatique, #David Yates
Les Animaux fantastiques : les Secrets de Dumbledore (Fantatic Beasts: The Secrets of Dumbledore - David Yates, 2022)

Jamais deux sans trois (1). Newt Scamander (Eddie Redmayne) est de retour avec ses créatures fabuleuses mais pas toujours très bien intentionnées.

Cette fois-ci, il faut arrêter Grindelwald (Mads Mikkelsen) qui prend de plus en plus d’ampleur dans le monde magique. Ce dernier est d’ailleurs recherché pour ses dernières frasques parisiennes entre autres. Mais il est bien protégé dans son nid d’aigle.

Pour arriver à ses fins et faire la guerre aux Moldus (2) il envisage d’être reconnu par ses pairs tout à fait démocratiquement : en étant désigné par le Qilin, une créature magique absolument « pure ». Et bien sûr, il va tricher pour l’emporter. Et comme Dumbledore ne peut pas affronter cet adversaire redoutable, il demande naturellement à Newt Scamander de s’encharger. C’est ce qu’il va faire, retrouvant du même coup Jacob Kowalski (Dan Fogler), son frère Theseus (Callum Turner), et Queenie (Alison Sudol) qui est malheureusement passée du côté obscur.

 

Le temps a passé et nous sommes maintenant en 1932. Et l’analogie entre le monde des sorciers et celui des Moldus est de plus en plus évidente : Grindelwald n’est rien d’autre qu’un avatar d’Hitler, ses Juifs étant les personnes non magiques. Il veut la guerre contre les Moldus, ce qui va de toute façon arriver comme annoncé dans la saga Harry Potter. Mais nous n’en sommes pas encore là et Grindelwald, tout comme son homologue moldu est à deux doigts de réussir. Et comme on sait qu’il y aura une suite, on se doute qu’il va finalement y parvenir, pour être mieux vaincu. Mais il est intéressant de retrouver certains éléments de comparaison entre Mr. G. et Mr. H. :

  • Tous les deux ont été emprisonnés : Grindelwald s’évade dans l’épisode précédent tandis que Hitler est relâché pour bonne conduite ;
  • C’est démocratiquement qu’ils briguent le poste suprême : et tous les deux échouent de peu en 1932 ;
  • C’est à Berlin que se déroule l’ascension des deux individus.
  • Leurs adeptes ont des rôles tout aussi maléfiques.

 

Mais nous ne sommes pas là pour une leçon de politique, même si on retrouve la même attitude lâche des démocrates face aux deux personnages, ici, c’est le département allemand de magie qui s’en lave les mains et permet à Grindelwald d’entrer dans la course au pouvoir.

Mais nous n’en sommes pas encore à la prise de pouvoir. Par contre, si comme prévu il y a cinq épisodes, cela veut dire que nous sommes à un moment charnière de l’épopée. Et c’est le cas puisque Grindelwald a essayé de diriger démocratiquement et cela n’a pas fonctionné : il lui reste donc une autre alternative, le coup de force.

On retrouve dans cet épisode le même basculement que dans la série HP : dans La Coupe de Feu (épisode 4), Voldemort était enfin identifié et considéré alors comme revenu à la vie. Ici, Grindelwald est blanchi et donc devient fréquentable : il a des partisans s’affichent sans vergogne et dont le nombre va certainement augmenter par la suite et donc amener cette guerre inévitable.

 

Mais heureusement pour nous, il y a Newt et ses créatures. SI on ne retrouve pas la poésie du premier opus, on y trouve tout de même son compte depuis la fois d’avant : bien sûr, le niffleur chapardeur est là, mais on retrouve aussi le petit bowtruckle qui se révèle bien utile lui aussi. Bien entendu, d’autres créatures sont présentes comme un immense monstre qui dévore ses prisonniers laissant leurs carcasses à ses enfants : des créatures fort peu sympathiques, croisement entre un crabe et un scorpion. On imagine que l’immense créature est pareille mais en beaucoup plus grand et dangereux.

Pourtant, le rapport entre Newt et ces petits crustacés-arachnides nous offre un beau moment de comédie, avant de passer, bien sûr, à des choses beaucoup plus sérieuses.

Bref, ce troisième volet est une bonne surprise, après le second qui était plus mitigé. Bien sûr, si Eddie Redmayne et Dan Fogler semblent mener la danse, c’est surtout Jude Law et Mads Mikkelsen qui font sensation. Ils sont formidables tous les deux et leur affrontement est véritablement très spectaculaire. 

Donc, Yates et toute son équipe s’est bien reprise et on a hâte de retrouver tout ce petit monde dans une suite (probable : il faut bien se débarrasser du méchant !).

 

  1. Ca risque d’être cinq.
  2. Muggles en VO : ceux qui ne sont pas magiciens. Des gens comme vous et moi. Enfin surtout vous parce que pour continuer à fournir régulièrement un article ici, il faut être un tantinet magicien. Encore que ce ne soit pas bien sorcier…
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