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Le Monde de Djayesse

Le Monde de Djayesse

Un peu de tout : du cinéma (beaucoup), de l'actu (un peu) et toute cette sorte de choses [A bit of everythying: cinema (a lot), news (a little) and all this kind of things]

Publié le par Djayesse
Publié dans : #Cinéma, #Espionnage, #James Bond, #Martin Campbell
GoldenEye (Martin Campbell, 1995)

Et de 5 !

Après six ans d’absence, il nous revient : James Bond est de retour et son nouvel interprète démarre sur les chapeaux de roue !

Tout commence alors que la Guerre Froide est encore en vigueur, pendant une mission en Union Soviétique avec un de ses collègues : 006, alias Alec Trevelyan (Sean « Boromir » Bean). Ce dernier est exécuté alors que Bond s’en sort, avant de faire un saut dans le temps et se rapprocher de notre époque (enfin plus celle des spectateurs de l’époque).

Années 90 oblige, c’est une intrigue post-Guerre Froide avec une grande part d’informatique bien que les effets spéciaux numériques ne soient pas encore d’actualité, ou tout du moins pas dans la forme qu’on leur connaît.

 

Six ans d’attente ! Les fans n’en pouvaient plus, alors quand Pierce « Remington Steele » (1) Brosnan fait son apparition sur l’écran, c’est la délivrance.

James Bond est vraiment de retour et on retrouve en plous des mécanismes habituels, un personnage beaucoup plus intéressant que ses deux derniers prédécesseurs, redonnant un second souffle à la franchise et campant un Bond des plus convaincants.

Mais ce n’est pas que pour Pierce Brosnan que c’est une première. En effet, parmi les James Bond Girls (elles sont 3), on découvre une ex-mannequin qui va bientôt prendre son envol : Famke « Jean Grey » Janssen, dans le rôle de Xenia Sergeyevna Onatopp, une ennemie sadomaso redoutable.

Et bien sûr, c’est le début de la fin de Sean Bean !

Pas la fin de son métier, mais la fin de ses personnages.

A partir de ce film qui le révèle, il va mourir de nombreuses fois de façon très spectaculaire, dans des productions qui ne le seront pas moins.

 

Mais revenons à notre héros.

Pierce Brosnan est un solide James Bond, encore jeune (il n’a que 42 ans quand le film sort), séduisant (cela va sans dire), et d’une efficacité tout aussi redoutable que ses prédécesseurs, sans oublier son côté british de bon aloi dans ce genre de film.

Bref, nous sommes repartis pour une dizaine d’années avec ce dernier avatar de l’espion le plus célèbre du cinéma – après Austin Powers, cela va sans dire (2).

Mais ce film marque aussi les débuts d’un nouveau M, cette personne qui dirige le MI6. Après l’inamovible Bernard Lee (1962-1979) et le furtif Robert Brown (1983-1989), c’est Dame Judi Dench qui prend la direction du service, amenant une véritable rupture dans le monde machiste de James Bond : c’est une femme. Et en plus, il n’a aucune chance de la séduire !

 

Pour le reste, nous sommes en territoire connu et tout se déroule comme prévu, James sauve une nouvelle fois le monde et séduit la jeune femme (la belle Izabella Scorupco) qui apportera sa pierre à l’édifice : c’est une programmeuse et James, sorti de la démonstration de force n’est pas toujours très efficace…

A noter encore la poursuite en voiture en deux temps : la première sur les hauteurs de Monaco avec Xenia, et la seconde à Saint-Pétersbourg entre la voiture du méchant Ourumov (Gottfried John) et un véhicule conduit par notre James qui n’est pas très courant dans ce genre de séquence. Je vous laisse découvrir, si ce n’est déjà fait.

On notera aussi l’apparition de Valentin Dmitriovich Zukovsky (Robbie Coltrane) qui reviendra dans une aventure ultérieure.

 

Je terminerai en disant que Martin Campbell réussit le pari d’EON : remettre James Bond au premier plan après quelques années de doute et de sous-régime. Il lance Pierce Brosnan comme il lancera le suivant, Daniel Craig quelques années plus tard.

Mais là encore, il s’agit d’une autre histoire.

 

  1. C’est parce qu’il interprétait le détective-cambrioleur que Pierce Brosnan ne succéda pas tout de suite à Roger Moore, laissant la place à Timothy Dalton.
  2. Peut-être pas, finalement…
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