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Le Monde de Djayesse

Le Monde de Djayesse

Un peu de tout : du cinéma (beaucoup), de l'actu (un peu) et toute cette sorte de choses [A bit of everythying: cinema (a lot), news (a little) and all this kind of things]

Publié le par Djayesse
Publié dans : #Cinéma, #Steven Spielberg, #George Lucas, #Indiana Jones
Indiana Jones et le Royaume du Crâne de cristal (Indiana Jones and the Kingdom of the crystal Skull - Steven Spielberg, 2008

Et de 4 !

Indy a vieilli, 20 ans (1) se sont passés depuis la quête de l’Arche perdue. Mais il est toujours fringant et près à repartir pour l’aventure.

Depuis la quête du Graal, le temps a passé et la guerre l’a occupé : il participa à de nombreuses missions de renseignement, périlleuses bien entendu, et a rencontré Mac (Ray Winston) un autre agent – un Anglais du MI6 – avec qui il a presque gagné la guerre…

Nous retrouvons donc le professeur Jones en 1957, en pleine Guerre Froide,  où les méchants nazis ont été remplacés par de méchants soviétiques, emmené par l’intrigante colonelle Spalko (Cate Blanchett), sommité scientifique et combattante hors paire et, excusez du peu, protégée de Staline.

Bref une méchante à la mesure d’Indiana Jones.

 

On ne l’attendait plus : çà faisait presque 15 ans que le projet stagnait, mais comme les protagonistes principaux du film (Ford, Spielberg et Lucas) étaient un tantinet surbookés, il a fallu attendre.

Mais c’est avec un plaisir un petit peu émoussé qu’on suit ces nouvelles aventures aussi improbables que merveilleuses. En effet, on y trouve une légère teinte mélancolique due à la disparition successives de deux personnes qui ont beaucoup compté dans la vie d’Indy : son père (Sean Connery) et Marcus Brody (Denholm Elliott (2), réellement mort puisque victime du SIDA). Alors bien sûr, on les retrouve en photo sur le bureau d’Indiana, mais ce n’est pas pareil.

 

Mais surtout, on découvre un nouveau personnage qui devrait faire sa réapparition dans le prochain opus (prévu pour 2020) : Mutt Williams (Shia Labeouf), un jeune homme caractéristique des années 1950 (3). Et surtout, Mutt est le fils d’une vielle connaissance : Marion Ravenwood-Williams (Karen Allen).

En prime, la présence de John Hurt (Harold Oxley) dans le rôle d’un autre archéologue un tantinet illuminé du fait de sa rencontre avec l’un des crânes du titre.

 

Comme dans les épisodes précédents, on retrouve des poursuites magnifiques avec de nombreux méchants qui sont éjectés de leurs places de conducteurs, des méchants bien identifiés et des animaux hostiles (ici ce sont des fourmis rouges plutôt carnivores), et l’indispensable chapeau de feutre d’Indiana, accessoire incontournable de sa panoplie d’archéologue-aventurier : là encore il a tendance à vivre sa vie mais termine toujours sur la tête de son propriétaire.

La séquence finale est à ce titre fort pertinente : le chapeau est décroché de sa patère par un coup de vent et atterrit aux pieds de Mutt qui le ramasse et s’apprête à le coiffer… (4)

 

Les clins d’œil aux épisodes précédents sont là, avec en prime quelques éléments des années 1950, Elvis chantant Hound Dog (1956) en ouverture par exemple, ou encore les tenues des jeunes garçons (d’un côté les blousons noirs et de l’autre les blousons bicolores…). On pense alors à American Graffiti, bien sûr, mais pas que : nous sommes en pleine guerre froide et les soviétiques ont avantageusement remplacés les affreux nazis dans le rôle es super méchants.

La carte s’anime toujours de la même façon quand les héros voyagent, et Indy retrouve ses réflexes d’archéologue-cryptologue avec brio et l’aide de fils de Marion qui lui tombe du ciel.

 

Au final, une aventure dans la droite lignée des épisodes 1 et 3, avec cette fois-ci des effets spéciaux numériques impressionnants mais tout de même un ton en dessous de ces mêmes opus.

 

Indiana Jones est de retour et, malgré tout, ne boudons pas notre plaisir.

 

 

(1) Harrison Ford a toujours une dizaine d’années de plus que son personnage…

(2) Deux autres représentations de Brody-Elliott figurent dans le film : saurez-vous les retrouver ?

(3) Son arrivée rappelle Johnny Strabler (Marlon Brando) dans The wild One.

(4) Si vous l’avez vu, vous savez ce qu’il en est. Sinon, voyez le film !

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