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Le Monde de Djayesse

Le Monde de Djayesse

Un peu de tout : du cinéma (beaucoup), de l'actu (un peu) et toute cette sorte de choses [A bit of everythying: cinema (a lot), news (a little) and all this kind of things]

Publié le par Djayesse
Publié dans : #Cinéma, #Guerre, #J. Lee Thompson
Les Canons de Navarone (The Guns of Navarone - J. Lee Thompson, 1961)

Visitez la Grèce, berceau de notre civilisation : son passé historique très riche, ses monuments millénaires, la mer Egée et ses innombrables îles...

Un lieu enchanteur qui ravira tout le monde.

Sauf qu'en 1943, la Grèce est occupée par l'armée allemande. Que 2000 soldats anglais sont piégés sur Keros. Et que le seul passage pour les secourir est gardé par les canons de Navarone.

Ils sont deux. Ils sont rutilants. Ils sont implacables.

Ils doivent être détruits.

C'est ce que va tenter de faire un commando de six hommes, dirigés par Mallory (Gregory Peck et Franklin (Anthony Quayle).

 

Encore un film de guerre, me direz-vous. Oui. La deuxième guerre mondiale est une mine de scénarios pour les cinéastes. Encore un film d'homme ajouterez-vous. Oui, aussi. Mais avec une touche féminine très intéressante, surtout Irène Papas (bientôt 91 ans !).

Cette fois, c'est J. Lee Thompson qui s'y colle. C'est une de ses réussites notables, avec son film suivant : Les Nerfs à vif, avec le même Gregory Peck.

 

En plus de ce grand acteur, on trouve un autre grand : David Niven. Son rôle éclipse parfois celui de Gregory Peck.

C'est un personnage important du film. Peut-être même le plus essentiel. Parce que le plus humain.. En effet, son personnage de Miller, artificier virtuose, est un personnage intéressant pour ce genre de film. Alors que le Jour le plus long - film glorifiant le Débarquement américain de juin 1944 - se prépare, nous trouvons ici un soldat un peu particulier.

C'est un soldat qui se dit piégé par cette guerre (un peu comme tous les autres). Mais celui-ci ne mâche pas ses mots quant aux responsabilités incombant à chacun dans une telle situation, rappelant régulièrement que leur cadre d'action est avant tout militaire. Et au besoin, rappelant à son supérieur ses propres responsabilités quand vient une situation très délicate : abattre la personne qui les trahit.

 

C'est d'ailleurs une belle scène que cet épisode : le devoir qui commande, la responsabilité de chacun, le cas de conscience qui en découle. On retrouvera ces mêmes enjeux dans L'Armée des ombres, mais avec beaucoup plus de subtilité et de sobriété : quoi qu'on dise ou pense, il n'est pas facile de tuer quelqu'un de sang-froid. Surtout quelqu'un qu'on a connu. Et là encore, la personne mourra, mais pas exactement comme prévu.

 

Quant à la mission, rassurez-vous, elle est remplie. Mais là encore pas exactement comme prévu. Tompson nous gratifie une belle séquence de suspense où s'enchaînent les mêmes plans trois fois de suite. Stressant (juste ce qu'il faut). Et puis l'explosion : excusez du peu. C'est grandiose. Ca vaut largement la destruction de la tour de Sauron !

A (re)voir...

 

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