L'univers de la bande dessinée de Alex Raymond transparaît dans le film de Mike Hodges. Nous avons des vaisseaux spatiaux, des décors, des costumes qui ressemblent au style de cette période (On pense, en France ou en Belgique à Jacobs et son Rayon U).
Le problème, c'est que c'est un film. Mais c'est un film aussi plat qu'une planche de BD.
Un jeu d'acteurs plat (mention spéciale pour Sam Jones, mais que fait Max von Sydow dans un tel navet ?) ; une histoire plate ; des images plates.
On dirait que Hodges n'a jamais vu Star Wars.
On se croirait dans un film de science fiction des années 50. Mais je préfère quand même les films de cette période.
Ou alors... C'est fait exprès. Mais je n'ai rien trouvé qui l'atteste. Et quand je me rappelle sa sortie, tout était fait pour le considérer comme un film « sérieux ».
C'est long 111 minutes.
Le seul amusement que j'y ai trouvé, c'est de le considérer comme un film pré-porno.
C'est à dire, qu'on a les préliminaires mais qu'on s'arrête avant de dévoiler quoi que ce soit.
Les costumes, coiffures et attitudes des personnages s'y prêtent tout à fait.
Malgré tout, c'est quand même trop long.