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Le Monde de Djayesse

Le Monde de Djayesse

Un peu de tout : du cinéma (beaucoup), de l'actu (un peu) et toute cette sorte de choses [A bit of everythying: cinema (a lot), news (a little) and all this kind of things]

Publié le par Djayesse
Publié dans : #Cinéma, #DC Comics, #Patty Jenkins
Wonder Woman 1984 (Patty Jenkins, 2020)

 

On prend (presque) les mêmes et on recommence.

Si les spectateurs ont vieilli de trois ans quand sort le film, Diane Prince (Gal Gadot) a fait un bond en avant d’environ 65 ans puisque nous débarquons en 1984, où elle travaille pour le prestigieux Institut Smithsonian (Washington D.C.). Mais malgré tout, elle reste toujours aussi jeune et fraîche : être une super-héroïne a ses avantages…

Nous sommes donc en pleine Guerre Froide, mais la menace qui se profile reste surnaturelle : une pierre magique qui réalise tous les souhaits de la personne qui l’utilise. Avec un revers bien sûr : pendant qu’elle réalise un souhait, elle prend à son utilisateur ce qui lui tient le plus à cœur.

Et celui qui a l’idée de s’en servir pour obtenir un pouvoir absolu, n’est pas spécialement le personnage idéal : Maxwell « Max » Lord (Pedro Pascal) est un escroc à la petite semaine.

La menace apocalyptique n’en devient alors que plus grande…

 

Pas si mal. Le film fut beaucoup décrié par son propos et son esthétique, certaines personnes étant incapables de faire un saut « moral » dans le temps : nous sommes en 1984 avec ce que cela signifie en termes de comportements, habillement, voire coiffures… Pourtant le générique d’ouverture donne le ton avec ces titres qui rappellent les télévisions de l’époque et leurs images pas toujours très nettes. Pour le reste, on retrouve cette époque (que je n’aime pas beaucoup) où régnaient ceux qu’on va appeler yuppies, prêts à tout pour se faire de l’argent, comme Lord le démontre magnifiquement.

On y retrouve un président américain – Reagan ? (Stuart Milligan) – obsédé parles missiles nucléaires et un Moyen-Orient en ébullition. Bref, on s’y croirait.

 

Et notre Wonder Woman, là-dedans ? Elle n’a pas oublié le beau Steve (Chris Pine) et succombe au pouvoir de la pierre : il revient ! Mais bien sûr, il y a une contrepartie : elle s’affaiblit, et n’est même plus capable de crocheter (détruire serait plus juste) un pauvre cadenas ! Bien évidemment, avec son apparition, l’intrigue devient encore plus improbable mais qu’importe, nous sommes au cinéma, alors profitons-en puisque tout devient possible. Et WW le comprend puisqu’elle acquiert un nouveau superpouvoir que je vous laisse découvrir si ce n’est déjà fait. Et bien entendu, à la fin elle triomphe et le Bien l’emporte (comme toujours).

C’est d’ailleurs la fin qui me satisfait le moins puisqu’elle est un tantinet bourrée de bons sentiments et de morale, mais là encore, les superpouvoirs amènent aussi de super-sentiments…

 

Par contre, je ne suis pas convaincu par la séquence d’ouverture qui nous montre la jeune Diana (Lily Aspell) participer à une course qui relève plus du parcours du combattant que du 100 mètres plat. Le seul avantage que j’y trouve, c’est de revoir Robin « Buttercup » Wright, toujours aussi belle. Pour le reste, la pertinence de cette séquence est des plus légères, même si elle est spectaculaire.

Autre élément en défaveur du film, comme déjà exprimé dans l’opus précédent : son aspect austère qui détone complètement avec l’autre franchise de superhéros (Marvel). Encore une fois,tout cela manque cruellement d’humour, même si on sourit aux différentes tenues qu’enfile Steve avant de sortir de « chez lui » (1)…

 

PS : ne manquez pas la séquence post-générique qui aurait certainement fait plaisir à M. Hubert Mounier (Affaire Louis Trio)

  1. Comme Steve a « emprunté » le corps d’un autre (« Rien ne se perd, rien ne se crée, tout se transforme » - Lavoisier)

 

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