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Le Monde de Djayesse

Le Monde de Djayesse

Un peu de tout : du cinéma (beaucoup), de l'actu (un peu) et toute cette sorte de choses [A bit of everythying: cinema (a lot), news (a little) and all this kind of things]

Publié le par Djayesse
Publié dans : #Série, #Policier, #Donald P. Bellisario, #Glen A. Larson
Magnum P.I. : Pas de Neige à Hawaï (Donald P. Bellisario & Glen A.Larson, 1980)

Thomas Magnum (Tom Selleck) est un détective privé (P.I. en anglais). Il loge chez Robin Masters, un écrivain à (grand) succès en contrepartie d’assurer la sécurité sur sa (très grande) villa (avec piscine, terrain de tennis, etc.). Il lui arrive même de conduire sa Ferrari, au grand dam d’Higgins. Jonathan Quayle Higgins III (John Hillerman) est une sorte de majordome dans la propriété de Robin Masters : c’est lui qui se charge des invités et de leur confort, et qui doit sans cesse se battre avec Magnum pour que ce dernier se plie à sa discipline. Pour cela, il a deux alliés de poids : Zeus et Apollon, ses dobermans.

Son compagnon d’armes (1) le lieutenant Dan Cook (Allen Williams) a été tué à son arrivée à Hawaï. L’autopsie a démontré qu’il avait des sachets de cocaïnes (2) déchirés dans l’estomac.

Magnum refuse de croire qu’il était une mule pour un trafiquant local.

Il va donc mener l’enquête, avec deux autres anciens compagnons d’armes : Orville « Rick » Wright (Larry Manetti) et Theodore « T.C. » Calvin (Roger E. Mosley).

 

C’est un début très prometteur que nous proposent Donald P. Bellisario et Glen A. Larson, posant les bases d’une série qui va durer 8 ans et surtout mettre Tom Selleck et John Hillerman au devant de la scène : ce duo mal assorti va réjouir les spectateurs pendant un peu plus de 150 épisodes, aidés par les deux complices et compères de Magnum. Pour cet épisode pilote, nous avons droit à deux parties qui donnent un contexte au personnage principal : ancien du Vietnam, il a démissionné de la Navy pour devenir détective. On apprend donc la relation qui le lie à TC et Rick, qui remonte donc à la guerre, mais on n’apprend que très peu de choses sur Higgins, à part le fait qu’il fut sergent-major dans l’armée des Indes et qu’il boit son whisky sans glace, en portant tout d’abord un toast à son régiment. Le reste viendra au fur et à mesure que la relation entre ces deux-là se construira, houleuse, bien entendu, mais aussi respectueuse : quand Higgins se fera tirer dessus et sera entre la vie et la mort, Magnum sera très affecté.

 

Toujours est-il qu’ici, on s’amuse beaucoup malgré un sujet assez grave – la guerre et un meurtre – et surtout la joute entre les deux personnages principaux. On comprend à quelques personnages secondaires que Magnum est avant tout un beau parleur, mais ce n’est pas bien grave, cela contribue aux effets comiques de la série.

Et puis il y a Robin Masters. Enfin, on aimerait bien, mais tout comme Charlie Townsend, c’est l’Arlésienne de la série. On ne le voit jamais et seul Higgins est habilité à lui parler.

Quoi qu’il en soit, c’est une occasion inespérée pour un type comme Magnum de vivre dans un tel cadre, et il en profite. Et nous aussi.

 

On appréciera la référence à Casablanca de ce premier épisode : Rick possède un café américain qui a exactement la même devanture que celle d’Humphrey Bogart. Et si on n’y joue pas (officiellement), on y danse, emmenés par Albert (Mel Carter) le D.J., que bien sûr Magnum appelle « Sam ». Etla musique qu’il dispense n’a, là encore, aucun rapport avec le film de Curtiz : c’est de la disco pure et dure…

 

Alors, à part (peut-être) la musique, on en redemande !

 

  1. Au Vietnam : nous sommes en 1980, soit quelques années après la fin du conflit
  2. D’où la présence de « neige » dans le titre de cet épisode pilote.
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