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Le Monde de Djayesse

Le Monde de Djayesse

Un peu de tout : du cinéma (beaucoup), de l'actu (un peu) et toute cette sorte de choses [A bit of everythying: cinema (a lot), news (a little) and all this kind of things]

Publié le par Djayesse
Publié dans : #Cinéma, #Sport, #Sylvester Stallone
Rocky 2 : La Revanche (Rocky II - Sylvester Stallone, 1979)

Si plus de deux ans et demi ont passé pour les spectateurs, pour Rocky Balboa (Sylvester Stallone), Apollo Creed (Carl Weathers) et Adrian (Talia Shire), le temps s’est figé puisque les cinq premières minutes du film (environ) sont les cinq dernières du film précédent.

Et quand ce deuxième opus commence vraiment, les deux boxeurs sont conduits à l’hôpital. De toute façon, Rocky a décidé d’arrêter la boxe. Mais ça, ça ne plaît pas à son adversaire qui est inondé de courrier haineux déclarant que le match était truqué, voire que c’est Rocky qui aurait dû gagner. Il y aura donc un match retour, mais cela ne prendra que les vingt dernières minutes du film.

Le reste ? La nouvelle vie de Rocky qui se met à ressembler à celle d’avant, les manœuvres illégales en moins : Rocky est maintenant marié et Adrian attend un enfant… Et en plus, il lui a promis de ne plus boxer.

 

Stallone n’a donc pas raccroché les gants, et même, cette fois-ci, il signe non seulement le scénario, mais aussi dirige lui-même le film ! (1) Et à nouveau, l’adage qui dit qu’une suite est toujours moins bien ne fonctionne pas vraiment ! Parce que Stallone réussit à nous pondre un film très correct, mâtiné d’un scénario qui tient la route, ramenant Rocky à ses origines : les bas quartiers de Philadelphie (Pa).

Mais Rocky n’a pas beaucoup changé, il est juste devenu honnête : il n’a toujours pas une intelligence extraordinaire mais c’est suffisant et surtout, cela sert le scénario. Et donc à nouveau, cette descente dans la société après les ors du ring (et ceux de la ceinture d’Apollo) garde toute sa dimension réaliste qui faisait un des atouts du premier film. La vie est dure pour Rocky et ce n’est qu’avec un certain degré de volonté qu’il pourra revenir au plus haut niveau : très américain, non ?

 

Quoi qu’il en soit, Stallone signe ici (pour son second long métrage) un film qui, s’il n’est pas du niveau du premier opus, n’en est tout de même pas si éloigné. Il ne fera d’ailleurs pas mieux dans les suites qui vont émailler les années 1980, mais nous n’en sommes pas encore là.

Stallone a plaisir à retrouver ce personnage fruste mais attachant. Il s’amuse – jusqu’à un certain point (2) à l’interpréter et le diriger, multipliant les clins d’œil au premier film, dont évidemment la montée des marches avec la musique des Grosses Têtes… Avec en outre une belle variante.

Bref tout est là pour cette revanche du titre français, même le combat qui est d’une très grande intensité, Carl Weathers et Sly retenant à peine leurs coups parfois.

Et ça marche !

Il y a quarante ans, si on m’avait dit que j’allais apprécier ce second opus, je pense que j’aurais été plus que dubitatif…

 

Quoi qu’il en soit, je vous encourage à le voir autrement qu’une stallonnerie comme on tendance (parfois un peu trop vite) à qualifier les films de l’acteur.

Et puis si vous n’aimez pas, qu’est-ce que j’y peux ?

 

  1. On n’est jamais mieux servi que par soi-même.
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