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Le Monde de Djayesse

Le Monde de Djayesse

Un peu de tout : du cinéma (beaucoup), de l'actu (un peu) et toute cette sorte de choses [A bit of everythying: cinema (a lot), news (a little) and all this kind of things]

Publié le par Djayesse
Publié dans : #Cinéma, #Aventures, #Jake Kasdan, #Danny DeVito
Jumanji: The next Level (Jake Kasdan, 2019)

Et de trois.
Enfin plutôt deux. Si le film de Johnston (1995) fut le premier, on ne peut le relier à ce film que par le jeu commun. Il s’agit ici essentiellement de la suite de Jumanji : Welcome to the Jungle, sorti il y a deux ans. On y retrouve les mêmes personnages – quatre ados envoyés dans un monde parallèle qui fonctionne comme un jeu vidéo (1) – mais avec quelques variantes : un nouveau niveau de jeu, quoi.

Nouveau niveau, nouveaux personnages : outre Spencer (Alex Wolff), Fridge (Ser’Darius Blain), Martha (Morgan Turner) et Bethany (Madison Iseman), on fait la connaissance d’un duo singulier : Milo (Danny Glover) et Eddie (Danny DeVito). Ces deux derniers ne sont plus des ados depuis longtemps puisque Eddie est le grand-père de Spencer. Milo, pour sa part, était son associé et son ami.

Tout ce beau monde est donc en route pour une nouvelle aventure et sauver Jumanji du chaos apporté par Jurgen the Brutal (Rory « Hound » McCann).

Et bien sûr, ils y parviennent en faisant la promesse que c’était la dernière fois qu’ils jouaient.

 

Encore une fois, il faut se méfier des séries, surtout d’un deuxième épisode. Malgré tout, Jake Kasdan (le fils de Lawrence), s’en sort avec les honneurs, réussissant une suite certes convenue – c’est un jeu vidéo et à la fin les protagonistes principaux doivent gagner – mais rafraîchie par la présence de deux nouveaux personnages et surtout des interversions dans les avatars : Dr. Bravestone (Dwayne Johnson), le héros absolu au regard de tombeur, est repris par Eddie, Finbar (Kevin Hart), le zoologiste est celui de Milo et le cartographe Oberon (Jack Black) est l’avatar de Fridge, bien déçu d’être ce patapouf barbu non endurant. Quant à Martha, elle est à nouveau l’irrésistible Ruby (Karen Gillan), aussi létale de sexy.

Bien sûr, les deux nouveaux joueurs amènent, de par leur décalage un élément comique nouveau pendant les deux tiers du film avant que ne sonne la fin de la récréation : chacun retrouvera son avatar de prédilection et nous pourrons alors assister à la dernière partie qui verra le triomphe inévitable de nos héros.

 

Alors en attendant l’issue inéluctable, on s’amuse de ses péripéties pour de rire, dans de somptueux décors dont un désert de dunes à perte de vue qui permet à Henry Jackman, le compositeur de la BO, de rendre hommage à David Lean (2).

On s’amuse, mais on se pose légitimement la question d’une suite, aussi drôle soit-elle. Surtout quand les choses se remettent en ordre (voir plus haut) afin de préparer à la fin : la rupture est un tantinet brutale et on peut regretter l’aspect un brin sérieux que prend l’intrigue.

Quant à la promesse finale de ne plus toucher au jeu Jumanji, il faut croire qu’elle n’engage que ceux qui y croient (3) : les producteurs ne semblent pas faire partie de ces derniers puisque on annonce une troisième aventure.

Hélas ?

 

  1. Normal, c’en est un.
  2. Vous devinerez facilement la musique originale…
  3. Comme disait Charles Pasqua.
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