Top articles
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La Guerre des étoiles (Star Wars - George Lucas, 1977)
Le vrai premier épisode. Une histoire qui se suffit à elle-même. Une histoire spatiale avec bricolage judicieux comme en trouvait dans les années 70 et avant. Alors oui, on peut reprocher la surenchère sonore pendant les scènes dans l'espace. Mais entre...
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Titanic (James Cameron, 1997)
« Le monde ancien s’en est allé. » (1) C’est un pasteur qui dit ça, au moment du naufrage, quand la coque arrière se soulève. Nous sommes en 1912, et c’est exactement ce qui se passe. Le monde ancien – l’aristocratie – est en train de vivre ses dernières...
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Adieu Poulet (Pierre Granier-Deferre, 1975)
Rouen, 1975. Des colleurs d’affiches. Des gros bras ennemis : bagarre, coup de feu. Un mort. Un flic. C’est Portor (Claude Brosset) qui a fait le coup. Portor, c’est un gros bras de Lardatte (Victor Lanoux), qui, lui, mise beaucoup sur l’élection qui...
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Le septième Juré (Georges Lautner, 1961)
"Qu'est-ce qu'on peut faire le dimanche ?" Voilà le problème de Grégoire Duval, pharmacien de première classe de la ville de Pontarlier (25). Le problème, parce qu'il profite de ce dimanche-là pour assassiner une jolie jeune femme qui prenait le soleil,...
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Le Cercle des poètes disparus (Dead Poets Society - Peter Weir, 1989)
Vingt-six ans après son premier visionnage, l'émotion est intact. L'histoire de ce pédagogue et ses élèves n'a rien perdu de sa force. Je me souviens. Il y avait ceux qui aimaient et ceux qui n'aimaient pas. Et entre les deux ? Rien. Personne. Je faisais...
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Dupont Lajoie (Yves Boisset, 1975)
Le cinéma d’Yves Boisset n’est pas spécialement délicat. Dans les années 70, il faisait du cinéma engagé. Il dénonçait. Il a toujours dénoncé. Et c’est efficace. Ici, c’est l’ordinaire qu’il dénonce. Les gens ordinaires, le racisme ordinaire, la connerie...
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L'Empire du Soleil (Empire of the Sun - Steven Spielberg, 1987)
Situé entre La Couleur pourpre et Always (Mettons Indiana Jones à part), voici une première vision "sérieuse" de la guerre par le maître Spielberg. En effet, nous sommes très loin de la pochade 1941 même si l'action débute à peu près à la même période....
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Freaks (Tod Browning, 1932)
Browning à son apogée. Les films de Tod Browning ont ceci de commun que leurs personnages ne sont pas normaux : Le Club des Trois : un ventriloque, un hercule et un nain ; Dracula : un vampire ; Les Poupées du diable : des personnages réduits ; L'Inconnu...
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Rusty James (Rumble Fish - Francis Ford Coppola, 1983)
Un mois après Outsiders , Coppola nous dévoile la deuxième partie d’un même thème : adolescence et famille. Là encore, nous avons une cellule familiale composée de trois personnes dont il manque la mère. A la différence de Outsiders, le père est présent....
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Les Croix de bois (Raymond Bernard, 1932)
Dès la première séquence, le ton est donné : les soldats bien alignés se transforment en rangées de croix blanches. Il n'y a pas d'espoir possible. Puis, c'est la guerre. En deux temps. Dans la première partie de cette guerre, c'est le silence qui domine....
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Johnny s'en va-t-en Guerre (Johnny got his Gun - Dalton Trumbo, 1971)
Seul film du scénariste Dalton Trumbo, c'est aussi l'un des rares film de guerre où la guerre elle-même tient si peu de place. Elle n'est montrée qu'à deux moments. Les Américains ont toujours su la montrer ( La grande Parade , A l'Ouest rien de nouveau...
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Excalibur (John Boorman, 1981)
La légende arthurienne a toujours fait rêver. Et cette adaptation essaie de la rendre vivante. Je dis essaie parce que malgré tout, elle reste une légende. Et s'il existe des gens qui croient encore que le roi Arthur n'est pas mort, et que Merlin coule...
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The Outsiders (Francis Ford Coppola, 1983)
D'un côté, les Greasers, pauvres, blousons noirs, lames, cigarettes. De l'autres, les Socs (prononcer soch) riches, Ford Mustang, alcool et jolies filles. Evidemment, ces deux bandes sont rivales, et même ennemies. Déjà vu ? Oui. Et non. Chez les Greasers,...
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A dangerous Method (David Cronenberg, 2011)
A dangerous Method aurait pu aussi s'appeler La Rupture. D'un côté, Carl Jung, jeune analyste, disciple du grand Freud. De l'autre, son père spirituel, le Maître. Entre eux, « celle par qui le scandale arrive » : Sabina Spielrein. C'est avec elle que...
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Les Misérables (Raymond Bernard, 1934)
Il s'agit là de la cinquième adaptation au cinéma. C'est aussi la première version parlante. Et quelle version : un metteur en scène inspiré et une distribution solide pour près de cinq heures d'histoire. Et quelle histoire : l'ascension de Jean Valjean...
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M le Maudit (M - Eine Stadt sucht einen Mörder - Fritz Lang, 1931)
M est, avec Metropolis , certainement le meilleur film de Fritz Lang. De plus, c’est son premier parlant, ce qui n’est pas rien. Sonore serait plus approprié que parlant, parce que le son et les bruits y jouent un aussi grand rôle que la parole. Ca commence...
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Chantons sous la pluie (Singin' in the Rain - Stanley Donen / Gene Kelly, 1952)
Encore un chef-d’œuvre ! « De la musique, encore de la musique, toujours de la musique. » Mais surtout, du cinéma. Du vrai. Voici – à mon avis – la meilleure mise en abîme sur le cinéma. Tout y est : de l’élaboration d’une histoire jusqu’à la première...
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Prisoners (Denis Villeneuve, 2013)
Les Etats Unis. Les vrais. Pas ceux des grandes villes, submergées de gratte-ciels. Ceux des gens normaux, où il faut travailler pour vivre, où les femmes ne sont pas toutes des top models. Bref, la vraie vie. C'est Thanksgiving. La fête la plus américaine...
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La belle Equipe (Julien Duvivier, 1936)
Enfin ! Enfin, nous pouvons revoir ce merveilleux film. Les batailles juridiques, les accords des héritiers, tout ça, c’est fini. Alors on savoure… Ils étaient cinq garçons. Unis, comme les doigts de la main : Jean, dit Jeannot, peintre en bâtiment (Jean...
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Correspondant 17 (Foreign Correspondant - Alfred Hitchcock, 1940)
Pourquoi « 17 » ? John Jones débarque en Europe à la toute veille de la guerre. Il est venu chercher une histoire. Non seulement, il va la trouver, mais il va en trouver d'autres. Il rencontre la femme de sa vie - la belle Laraine Day - qui n'est autre...
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La Mort aux trousses (North by northwest - Alfred Hitchcock, 1959)
Ce n’est pas moi qui le dis, c’est Hitchcock : D’habitude, dans les films noirs, on donne rendez-vous la nuit (sans lune si possible), sous la pluie. Alors, une voiture noire passe et on entend une mitraillette qui fauche tout le monde. Mais là, pas de...
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Sept Ans de réflexion (The seven year Itch - Billy Wilder, 1955)
Un cycle, ça dure sept ans. Ca tombe bien, Richard Sherman (Tom Ewell) est marié à Helen (Evelyn Keyes) depuis sept ans. Alors il est en bout de cycle. Et ça le démange (d’où le titre original…). Et comme tout bon Américain de Manhattan, il a envoyé sa...
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Bullitt (Peter Yates, 1968)
Steve McQueen est Bullit. Frank Bullit est un lieutenant de la police de San Francisco. Et comme Steve McQueen est Bullit, alors Bullit est cool. Même en pyjama. A l’origine, une banale histoire de protection de témoin. Mais tout est banal. Rien d’extraordinaire....
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Scream (Wes Craven, 1996)
Que de chemin parcouru depuis Halloween ! Alors que Carpenter, avec un petit budget enclenchait le déferlement des slashers, ici, Wes Craven fait dans le grandiose. L’atmosphère est là, la peur aussi, sans parler de l’hémoglobine qui coule à flot. Mais...
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Lord Jim (Richard Brooks, 1965)
Trois ans après Lawrence d’Arabie , Peter O’Toole retrouve un grand rôle humain. Cette fois-ci, c’est un personnage ambigu. Il n’y a pas de grandeur, ni de grandiose ou de grande destinée chez Jim. C’est un homme normal. Mais avec des yeux merveilleux....